Ses aveux confirment qu'il s'agissait bien d'un acte antisémite scrupuleusement préparé par des néonazis. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. La réaction de l’opinion publique contre l’extrême-droite est forte, les demandes d’interdiction du FN se multiplient (citées par Paul Yonnet dans La machine de Carpentras) : «Alors faut-il interdire Le Pen ? Le double calvaire de Magdeleine Germon Par Michel Henry — 20 mars 1997 à 22:58. La veille de la découverte la profanation, le soir du 9 mai 1990, dans l’émission L’Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen a répondu à un journaliste que « les Juifs ont beaucoup de pouvoir dans la presse comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes ». Le Front national, tenu pour moralement responsable du forfait, était mis au ban de la nation. Mais les faits n'ont été découverts que le 10. Deux semaines avant est publiée dans l’Express une enquête du journaliste Éric Conan sur la collaboration de l’État français à la déportation des Juifs, par des parcages à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande. Paul Yonnet, La Machine Carpentras, revue Le Débat (article d’avril 1990 qui a suscité de nombreuses réactions), Nonna Mayer, Carpentras, Machine arrière, revue Commentaire (janvier 1991), Floriane Schneider, Carpentras, 10-15 mai 1990, polysémie d’une profanation, revue Le Temps des médias (janvier 2006), Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Vingt-deux ans après l’affaire, Marion-Maréchal Le Pen, élue députée de la 3e circonscription du Vaucluse, comprenant Carpentras-Sud, affirme triomphalement que « l’outrage infligé à Jean-Marie est nettoyé. L'affaire s'enflamme, d'autant plus que le président de l'Assemblée nationale Laurent Fabius, au journal télévisé de 20 h sur TF1, la voix tremblante, raconte que le corps de Félix Germon a été sauvagement empalé « un manche de pelle enfoncé dans l'anus », suggérant ainsi un empalement réel[3]. La profanation ne sera découverte que le 10 mai et réserve une mise en scène macabre. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Une centaine de manifestations dénonçant le racisme et l’antisémitisme sont organisées en France entre le 10 et 18 mai. (…) Mais, ce pourrait être aussi des mouvements subversifs islamiques dont on sait qu’ils ne portent pas spécialement dans leur cœur les Juifs », « arrangé pour que tous les indices qui existaient soient détruits le premier jour », « Carpentras, c'était une manipulation, largement », « admis et intégré le caractère odieux de leurs actes », « Que les Juifs aient beaucoup de pouvoir dans la presse, comme les Bretons en ont dans la marine, ou les Corses dans les douanes, ça ne me paraît pas discutable. Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, jusqu'au sommet de l'Etat où la responsabilité de l'extrême droite avait été pointée du doigt. C'était pendant la nuit du 8 au 9 mai 1990. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures du petit cimetière juif de Carpentras sont profanées, dans cette ville où vit une communauté juive qui date de l'époque des \"juifs du Pape\". Une critique de « l’exploitation politique » de l’affaire de Carpentras vient, dans un deuxième temps de l’affaire, des médias et des politiques. Il est le troisième parti aux élections législatives de 1993, et Jean-Marie Le Pen obtient le solide score de 15% aux présidentielles de 1995. Le ministre de l’Intérieur, Pierre Joxe, se rend sur place et met en cause les idées véhiculées par le Front National. Des manifestations imposantes contre le racisme et l'antisémitisme sont organisées durant la semaine qui suit, souvent couvertes de banderoles et de slogans « Le Pen, les mots, Carpentras, les larmes »[7]. La profanation du cimetière juif de Carpentras Dès le 10 mai 1990, la macabre profanation de tombes juives à Carpentras réunit l’ensemble de la classe politique contre le Front National. Aujourd’hui, le nom de la ville de Carpentras reste lié à la profanation de son cimetière juif, et au FN. Plus de trente tombes ont été saccagées et le corps d'une octagénaire a été exhumé. Rebondissement dans l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras. La profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990 suscite une très vive émotion dans toute la France. Elle a en effet éveillé, dans l’opinion, le souvenir du nazisme et du génocide des Juifs (voir l’article Carpentras, 10-15 mai 1990, polysémie d’une profanation). Le Front national est alors un parti en pleine ascension électorale : il est au quatrième rang des présidentielles de 1988 avec 14,38%, au troisième rang aux européennes de 1989 avec 11,73 %. Bas-Rhin : Christophe Castaner annonce des mesures après la profanation d’un cimetière juif. Des tombes juives vandalisées » « La profanation de Carpentras a été longuement préméditée » Article publié le 7 août 1996 dans L'Humanité. La candidate FN Marie-France Stirbois est élue députée à Dreux le 4 décembre 1989 et Jacques Bompard, l’un des fondateurs du FN, fait une percée à Orange, ville du Vaucluse, avec 18% aux municipales de 1989 (il est élu maire de cette même ville en 1995). LE dossier sur la profanation du cimetière juif de Carpentras, en mai 1990, change de main. Jacques Toubon soupçonne, lui, dans Le Monde du 25 juillet 1990, une manipulation dans « l’horrible drame de Carpentras ». Dans les jours qui suivent la profanation, deux membres du Parti nationaliste français et européen sont arrêtés, mais rapidement relâchés en l'absence de preuve les incriminant. Dans les jours qui suivent, National-Hebdo, le journal du FN, accuse le KGB puis une organisation terroriste palestinienne[13]. En plus du succès électoral du FN, et des déclarations de Jean-Marie Le Pen, un certain nombre de circonstances avaient rendues l’opinion sensible à une résurgence du souvenir de la Shoah. En 1998, le documentaire Jeux de rôle à Carpentras de Jean-Louis Comolli, diffusé sur Arte dans la série Les Mercredis de l'Histoire notamment le 2 mai 2001, rappelle — en se basant sur les documents publiés par Nicole Leibowitz dans L'Affaire Carpentras (Plon) — les fausses informations diffusées par les médias de l'époque, et confirme, soutenant la thèse de la journaliste, l'existence de manipulations délibérées de l'information autour de l'affaire, afin de faire inculper le fils innocent du maire de Carpentras qui se trouvait être un amateur de jeux de rôle (outre le titre du film, aucune référence directe n'est faite à la pratique du jeu de rôle dans le documentaire). Une de ces rumeurs met notamment en cause des fils de notables locaux, dont Olivier Andrieu le fils de Jean-Claude Andrieu, maire UDF. Selon le sociologue Paul Yonnet, dont l’article La Machine de Carpentras critique les excès de la réaction médiatico-politique à la profanation, le coupable était désigné d’avance. Fièrement propulsé par - Conçu par Thème Hueman. Les malfaiteurs ont laissé, sur un poteau voisin, l’inscription « Souvenir des voisins ». L’acte antisémite, commis avec quatre autres complices, avait été planifié par Jean-Claude Gos, un ancien militant du Parti nationaliste français européen, un groupuscule néonazi, en l’honneur de Hitler. On doit se taire et méditer, mais. Justice est faite ! Le 30 juillet 1996, un certain Yannick Garnier, 26 ans, se présente de lui-même au siège des Renseignements généraux d'Avignon[25],[26], et avoue être l'un des profanateurs, donnant des détails que seuls les enquêteurs connaissent. Carpentras devient un souvenir traumatique utilisé dans le storytelling du parti. Selon Yves Bertrand, François Mitterrand aurait demandé à la police de privilégier la recherche du coupable au sein du Front national[18]. Journal de France 2 du 24 avril 1997 (1 minute, 58 secondes). Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures du cimetière juif de Carpentras ont été profanées. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. Il est immédiatement re… Pour Yves Bertrand, l'exploitation politique anti-FN de la profanation du cimetière de Carpentras fut orchestrée par François Mitterrand[17] : celui-ci aurait alors voulu empêcher ainsi toute possibilité d'alliance entre la droite parlementaire et le Front national[18]. Images factuelles du reportage d'actualité et déclaration du ministre de l'Intérieur, Pierre JOXE. A Carpentras, dans le Vaucluse, des inconnus ont profané le cimietière juif. Certains à sa droite ont traduit qu’il y a trop de Juifs dans les cimetières[14] ». Avec un cinquième individu décédé depuis dans un accident de moto, ils avaient profané une trentaine de tombe du cimetière juif de Carpentras dans la nuit du 8 au 9 mai 1990. Dans les mois suivant ces allégations (lancées par Mireille Dumas dans son émission Bas les masques sur France 2), nombre de clubs et de boutiques spécialisées ont été fermés ou mis sous surveillance par divers organismes (l'émission ne fait toutefois aucun lien direct avec l'affaire de Carpentras). « L’effet Carpentras »n’a pas nui au FN. Alors que l'époque est marquée par de multiples saillies antisémites de Jean-Marie Le Pen, qui suggère encore le 9 mai 1990 dans l'émission L'Heure de vérité que les Juifs ont trop de pouvoir dans la presse, « comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes »[12],[13], le Front national et son président sont montrés du doigt. François Mitterrand aurait alors « forcé la main » aux autorités juives pour que la manifestation ait lieu entre la place de la République et la place de la Bastille, lieux traditionnels de rassemblement de la gauche française[10],[11]. Pierre Joxe est son ministre de l'Intérieur, patron de la police et des renseignements généraux. Jean-Claude Gos a été tué le 23 décembre 1993 à moto sur une route de la grande banlieue d'Avignon, par une voiture dont le conducteur (Rachid Belkir, 36 ans) sera retrouvé mort en 1995, tué de deux balles dans le torse et plongé dans le Rhône (probablement victime d'un règlement de comptes, l'homme étant connu des services de police pour ses liens supposés avec des trafiquants de drogue)[28], deux lourdes pierres attachées aux pieds[29],[30]. La profanation était antisémite. », « L’affaire de la profanation de Carpentras confiée à un nouveau juge », « Quatre hommes sont jugés à partir d'aujourd'hui pour violation de sépultures Carpentras, le récit de sept ans d'enquête », « La profanation de Carpentras a été longuement préméditée », « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras ». 10 mai 1990 : La profanation 34 tombes du cimetière juif de Carpentras sont saccagées. C'est la première fois qu'un président de la République dans l'exercice de ses fonctions participe à une manifestation en France[8]. INA. A Carpentras, dans le Vaucluse, des inconnus ont profané le cimietière juif. Marseille (AFP) - Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il avait suscité une mobilisation historique, jusqu'au sommet de l'Etat où la responsabilité de l'extrême droite avait été pointée du doigt. On doit se taire et méditer, mais lorsque les criminels sont connus, on doit les dénoncer, nous les connaissons. Un mat de parasol (accessoire qui sert à marquer les futures tombes) est retrouvé sous le corps, comme glissé entre ses jambes : on parle d'un « simulacre d'empalement », mais l'examen anal effectué par les deux médecins légistes révèle qu'il ne porte aucune trace du manche de parasol[3]. Le 14 mai, une manifestation appelée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) rassemble 200 000 personnes à Paris, dont, fait inédit depuis la guerre, le président de la République, François Mitterrand (président de 1981 à 1995). Mais les faits n'ont été découverts que le 10. François Mitterrand rend visite, le soir, au grand-rabbin de France. archive CARPENTRAS Le vrai visage des profanateurs Six ans plus tard, les violeurs de sépultures ont avoué: il s'agit bien de jeunes néonazis Profanation du cimetière de Carpentras : réaction de Pierre Joxe ministre de l'Intérieur - Vidéo Ina.fr SVOD : … Trente ans après, la profanation du cimetière juif de Carpentras reste un des actes antisémites les plus marquants de l'après-guerre en France: il Leurs participants auraient selon elle commis la profanation, ainsi que le meurtre d'une autre jeune femme, Alexandra Berrus, retrouvée morte en 1992. En 1995, Jessie Foulon, une jeune femme de Carpentras renforce cette rumeur en évoquant des orgies organisées dans le cimetière et que la profanation aurait eu lieu dans le cadre d'un jeu de rôles[22]. Dès son annonce publique, le 10 mai, les médias français ont proposé une lecture politique de l’événement et l’ont investi d’une forte charge symbolique. Claude Lanzmann parle, à propos de la profanation, d’une « démarche d’anéantissement absolu […] ce que faisaient les nazis dans les camps d’extermination » dans un article de Le Figaro du 12-13 mai (Des spécialistes tentent d’évoquer cet acte inqualifiable). Mon humble avis, ce devrait être fait depuis longtemps» (Bernard Langlois, Politis, 17 mai 1990) ; « N’est-il pas temps d’interdire le Front national…? Le 14 mai, une manifestation appelée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) rassemble, La profanation du cimetière de Carpentras provoque. Le FN organise une conférence de presse en forme de contre-attaque le 11 mai[13]. « le racisme, l'antisémitisme et l'intolérance », « comme tous ceux qui expriment leur antisémitisme de façon explicite depuis des dizaines d'années […], est un des responsables, non pas des actes de Carpentras, mais de tout ce qui a été inspiré par la haine raciste », « comme les Bretons dans la Marine ou les Corses dans les douanes », « chercher soit du côté des communistes qui semblent être les maîtres d’œuvre de toute cette opération. Les reportages d’Antenne 2 rappellent la mémoire d’Auschwitz. Christian Lehmann, Tant pis pour le Sud, ed Médium : cet ouvrage décrit une histoire de fiction basée entièrement sur l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras, dénonçant le coup accusé par les jeux de rôle dans cette affaire. Dans son éditorial du 11 mai, Le Figaro évoque l’« holocauste nazi ». Après sa visite au cimetière de Carpentras, Lorsque l’horreur est indicible, on ne doit rien dire. « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras » Article publié le 31 juillet 2013 dans Midi libre. Ce 10 mai, la France se souviendra de la tristement célèbre profanation du cimetière israélite de Carpentras (Vaucluse), survenue il y a vingt-cinq ans. Ce souvenir éveillé, la profanation se transforme en affaire. Il avait suscité une mobilisation historique, jusqu’au sommet de l’Etat. Trente-quatre tombes ont été saccagées, des stèles ont été cassées et, comble de l’horreur,le cadavre de Félix Gramon, octogénaire enterré quelques semaines plus tôt, a été exhumé et humilié: on a pratiqué sur lui un simulacre d’empalement sur un piquet, une étoile de … Une des conséquences de cette affaire est la stigmatisation du jeu de rôle, durablement étiqueté comme rassemblement de profanateurs, de casseurs, de satanistes et autres profils à tendance morbide. L’accusation est plus directe au cours de la manifestation du 14 mai, qui avait rassemblé tous les partis sauf le FN. Le nombre d’actes antisémites, en diminution dans les années 1990 (de 372 actes recensés en 1990 à 60 en 1999), augmente après le déclenchement de la deuxième Intifida en 2000. 20 ans plus tard en 2010, ce sont 37 tombes du carré musulman du cimetière de Strasbourg qui sont vandalisées, ce qui enclenche un nouveau scandale. Abonnez-vous http://bit.ly/inasociete Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, le cimetière juif de Carpentras était profané. Soumise à une intense pression, la juge d'instruction Sylvie Mottes est dessaisie de l'affaire, qui est transférée au tribunal de Marseille[8]. Le procureur Jean-Michel Tissot autorise les animateurs d'une émission de TF1, Témoin n°1, à annoncer de prochaines mises en examen. La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. Le 10 mai, la France se souviendra de la tristement célèbre profanation du cimetière israélite de Carpentras (Vaucluse) survenue il y a vingt-cinq ans. La profanation du cimetière juif de Carpentras, dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, reste l’un des actes antisémites les plus marquants de l’après-guerre en France. Suppression; Neutralité; Droit d'auteur; Article de qualité; Bon article; Lumière sur; À faire; Archives Lui persiste et signe : « Jean-Marie Le Pen est naturellement responsable de la profanation, il y a cinq ans, du cimetière israélite de Carpentras » (AFP, rapporté par Présent, 14 novembre 1995). Jean-Louis Comolli, Les mercredis de l'Histoire : "Jeux de rôles à Carpentras" (1998) : Dossier de presse; Christophe Hondelatte, Faites entrer l'accusé (08.01.2006), "Les Profanateurs du cimetière de Carpentras" Archives sur le site de … Trente-quatre tombes ont été saccagées, des stèles ont été cassées et, comble de l’horreur, le cadavre de Félix Gramon, octogénaire enterré quelques semaines plus tôt, a été exhumé et humilié : on a pratiqué sur lui un simulacre d’empalement sur un piquet, une étoile de David arrachée à une tombe lui a été posée dans la main. En mai 1990, dans le cimetière juif de Carpentras, des tombes ont été profanées, un corps exhumé et son empalement simulé. La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. Des tombes juives vandalisées » « La profanation de Carpentras a été longuement préméditée » Article publié le 7 août 1996 dans L'Humanité. Yves Bertrand, directeur des RG de 1992 à 2003 affirme dans son livre Je ne sais rien… mais je dirai (presque) tout, paru en octobre 2007, que la manifestation à Paris devait au départ se dérouler autour de la Grande synagogue de Paris. Le président François Mitterrand participe à l'une d'entre elles à Paris. Des tombes juives vandalisées" Télévision. Par Virginie Ikky, Le 9 avril 2014 . Il y a un peu plus d'un an, le 3 décembre 2019, les Bas-Rhinois découvraient la profanation de 107 tombes juives dans le cimetière de Westhoffen. « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras » Article publié le 31 juillet 2013 dans Midi libre. Aucun lien n'a été établi entre les coupables et le Front national. Site officiel de la Ville de Carpentras. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures du petit cimetière juif de Carpentras sont profanées, dans cette ville où vit une communauté juive ancestrale datant de l'époque des "juifs du Pape". L'avocat Serge Klarsfeld déclare le 10 mai « Le Pen a dit hier soir qu'il y avait trop de Juifs dans la presse. Magali Eléouet. « Rumeurs et néonazis : retour sur l'affaire du cimetière de Carpentras » Article publié le 31 juillet 2013 dans Midi libre. Elles sont de ce fait largement médiatisées, notamment quand plusieurs tombes sont saccagées et que l'on s'en prend aux corps. Après sa visite au cimetière de Carpentras, Pierre Joxe, dans une déclaration au journal La Croix, qualifiait l’acte d’antisémite et désignait, implicitement, des coupables : Lorsque l’horreur est indicible, on ne doit rien dire. Comme des gens du Front national se sont aperçus qu'un certain nombre de lobbies juifs, comme celui de M. Kahn, leur ont fait une persécution systématique, ils ont l'impression d'en voir beaucoup, c'est vrai », « Le 11 novembre 1991, alors qu'il avait organisé une manifestation à Carpentras, le leader du FN avait exigé «des excuses d'Etat» en réponse aux «mensonges d'Etat». https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-10-avril-2019, Humilier les morts pour terroriser les vivants » : la profanation de Carpentras, Mouvement national-socialiste du Danemark, Cellule autonomiste et totalitaire Tiwaz 2882, Fédération d'action nationale et européenne, National Vanguard (American organization), Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Affaire_de_la_profanation_du_cimetière_juif_de_Carpentras&oldid=177276107, Histoire des Juifs dans la France contemporaine, Profanation d'un cimetière juif en France, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Provence-Alpes-Côte d'Azur/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le 10 mai 1990, deux femmes venues entretenir une tombe découvrent le saccage de 34 sépultures et préviennent les autorités[2]. Cet agent de sécurité à Nîmes dit ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie alors qu'il est au bout du rouleau, au chômage et sur le point d'être expulsé, croyant sans doute avec ses aveux obtenir l'aide des RG, service disposant de précieuses relations, dans sa recherche d'emploi[7]. L'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras fait suite à la profanation de sépultures juives à Carpentras (Vaucluse) en 1990. Le corps de Félix Germon, décédé 15 jours avant, est exposé nu sur une tombe, un piquet de parasol entre les jambes simulant un empalement. Il est situé à l'intersection des routes reliant les villes de Caromb et Bédoin, dans le quartier dit Font-rousse, près de l'Aqueduc de Carpentras. (…) Mais, ce pourrait être aussi des mouvements subversifs islamiques dont on sait qu’ils ne portent pas spécialement dans leur cœur les Juifs »[13]. Il avait suscité une La profanation du cimetière de Carpentras symbolise la résurgence de l'antisémitisme en France et suscite émotion et inquiétudes. Le ministre de l'Intérieur, Pierre Joxe, se trouvant en visite officielle à Nîmes, se rend le jour même à Carpentras en hélicoptère, accompagné de journalistes[5], et dénonce à la sortie de la synagogue « le racisme, l'antisémitisme et l'intolérance », tout en pointant du doigt Jean-Marie Le Pen qui, « comme tous ceux qui expriment leur antisémitisme de façon explicite depuis des dizaines d'années […], est un des responsables, non pas des actes de Carpentras, mais de tout ce qui a été inspiré par la haine raciste »[6]. Hubert Védrine, conseiller de François Mitterrand et porte-parole de la présidence de la République (1988-1991), a déclaré, sur France Culture le 9 janvier 2015, à propos de ces événements : « Carpentras, c'était une manipulation, largement »[19],[20].