Le premier acte se joue lorsque le spectateur entre par la porte principale et se trouve à une certaine distance, devant les deux seigneurs, apparaissant au fond comme sur une scène. Le troisième est un cadran polyédrique à dix faces (entre les mains de l'astronome dans le portrait de Kratzer), dont la face supérieure comporte une petite boussole. Il est émerveillé par leur allure et par la somptuosité de l’apparat, par la réalité intense de la figuration. de Lavor m'a fait cest honneur que de me venir veoir, qui ne m'a esté petit plaisir. Georges de Selve (1506-12 février 1541), (fils de Jean de Selve premier président du parlement de Paris), évêque de Lavaur, (Tarn), de 1526 à 1540, était lui aussi diplomate. Hans Holbein le Jeune, Les Ambassadeurs Analyse d'image Biographie : Hans Holbein le Jeune est né en 1497 en Allemagne et décédé en 1543 à Londres. De plus, l'une des cordes est cassée, ce qui symbolise la finitude de l'existence en cette période de questionnement de l'homme de la Renaissance, qui cherche à donner un sens à sa vie et vit dans une certaine angoisse de la mort — angoisse que l'Église a de plus en plus de mal à contenir avec le développement du protestantisme depuis le scandale du Commerce des indulgences (promettant l'accès au paradis aux généreux donateurs) et l'accroissement de la curiosité intellectuelle de l'Homme Nouveau… Ces thèmes se trouveront dans le crâne en anamorphose et le crucifix. Les deux hommes, qui fixent le spectateur de l'œuvre, sont accoudés de part et d'autre d'un meuble comportant deux étagères, occupant le centre du tableau. Il écrit : « Le prince est souvent obligé pour maintenir l’Etat, d’agir contre l’humanité, contre la charité, contre la religion même. Jurgis Baltrušaitis a remarqué que la disposition de ce luth en raccourci ressemble à celui d'une gravure tirée de Underweysung der Messung[29] d'Albrecht Dürer (1525) où celui-ci montre un dispositif de traçage des objets en perspective. Projet mis en œuvre par Laurent Grisel et Martial Verdier. L'identification définitive des portraits comme ceux des diplomates français Jean de Dinteville et Georges de Selve, qui justifie son titre actuel des Ambassadeurs, a été faite en 1895 par Mary F. S. Hervey[3]. Le crâne est peint sous la forme d'une anamorphose, c'est-à … La National Portrait Gallery de Londres possède d'ailleurs un portrait d'Édouard VI d'Angleterre par William Scrots[43] qui utilise ce principe. Jean de Dinteville est richement habillé d'un manteau orné de fourrure. Cela ressemble aux portraits en pied des rois. Le 1er juin, Anne Boleyn est couronnée à l'abbaye de Westminster. L'ambassadeur de robe courte, détenteur du pouvoir politique, répond à l'ambassadeur de robe longue, détenteur du pouvoir religieux. Le Saint-Empire est divisé en de nombreux petits états chacun dirigés par un prince. Les Ambassadeurs - 1533. Si ce prince se convertissait au protestantisme ses sujet devait faire de même cyoù le proverbe cujus regio, ejus religio c’est-à-dire : « tel prince, telle religion PAGF e même d’où le proverbe cujus regio, ejus religio c’est-à-dire ‘ tel prince, telle religion b) Deuxième atout : l’ouverture vers le monde musulman symbolisé par ce tapis. C’est Vidée de MACHIAVEL : un an avant la réalisation du tableau, MACHIAVEL publie Le Prince où il démontre que la politique obéit à des règles propres. Dans cette dernière œuvre, le regard de Jérôme vers le crâne suit un axe assez proche de celui qui permet de lire l'anamorphose du crâne des Ambassadeurs. Si l'on excepte l'étoile centrale, le motif géométrique de ce pavage rappelle, avec d'importantes simplifications, deux pavages véritables. Un autre témoignage, daté de 1654, évoque « l'excellent tableau qui est à présent à Paris, au logis de M. de Sessac… faict de la main d'un Hollandois ; la pièce est estimée la plus riche et mieux travaillée qui soit en France »[10]. Mais lorsqu’on regarde le tableau de biais apparait un crâne. Les Ambassadeurs, détail (vue redressée du crâne en anamorphose) Ce sont « les Ambassadeurs » de Hans Holbein qui sont l’objet de la vidéo que Danièle Bloch nous présente aujourd’hui. Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible. Ensuite, l'inscription sur le fourreau finement ouvragé de la dague, « ÆT. Jean de Dinteville (1504-1557), bailli de Troyes et seigneur de Polisy était ambassadeur. L'originalité de l'œuvre tient dans le choix, non d'une représentation de son unique commanditaire, mais dans celui d'un portrait double, suggérant l'équivalence, la complémentarité et l'amitié des deux personnages : d'un côté, le miles, le soldat, avec ses attributs guerriers que sont la dague qu'il tient de la main gauche, l'épée ceinte au côté gauche, et l'insigne de l'ordre de Saint-Michel sur la poitrine, de l'autre le clericus, l'érudit, en contrepoint religieux et plus austère. » Les Ambassadeurs sont donc fondamentalement un éloge du mouvement : mouvement de l’âme avec la conversion du croyant qui se détourne des vanités pour se tourner vers Dieu, mouvement de la diplomatie et des diplomates qui transforment la menace de guerre en paix, et enfin mouvement artistique : sous nos yeux effarés, Holbein apprlvoise la Mort. Donc le tableau serait un Memento Mori, un tableau qui a pour but de rappeler à l’homme qu’il va mourir, une vanité, une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l’existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d’importance. Mais lorsqu’on regarde le tableau de biais apparait un crâne. En particulier, il écrit Pritannia au lieu de « Britannia », la Bretagne, mais Baris pour [Paris], peut-être en raison de sa propre prononciation allemande, mais qui ajoute surtout une de ces touches de désordre qui émaillent sa peinture. Son âge est inscrit sur sa dague. Cependant le 11 avril était cette année-là le Vendredi saint, ce qui pourrait correspondre symboliquement au crucifix et au livre d'hymnes. Ce crane a été dessiné selon la manière de l’anamorphose par allongement. Pas besoin d’une loupe pour trouver celui-ci – il est en fait assez grand. Sur cette étagère supérieure, on trouve, disposés sur un tapis anatolien (qui n'est pas sans rappeler celui qui couvre la table du portrait du Marchand Georg Gisze, peint par Holbein l'année précédente[39]), des objets renvoyant à l'astronomie et la mesure du temps : un globe céleste, trois horloges solaires, deux quadrants, un torquetum. Il porte n manteau court car il est ambassadeur de robe courte (pouvoir politique). Le premier est de forme complexe : il présente notamment une partie mobile et un fil à plomb (et est présent, dans le portrait de Kratzer, juste devant le cadran du berger). Le tableau semble arrêter le temps dans leur jeunesse éternelle, indiquée par la mention de leurs âges respectifs, 29 pour l'un, et 25 ans pour l'autre. Dans cette dernière œuvre, le regard de Jérôme vers le crâne suit un axe assez proche de celui qui permet de lire l'anamorphose du crâne des Ambassadeurs. Soit Holbein a recopié une édition qui n'a pas été identifiée à ce jour, soit, comme c'est le plus probable, et comme l'avance Susan Foister[35], la juxtaposition de ces deux pages est intentionnelle, de même que le choix d'un livre luthérien, en allemand, pour un tableau qui présente deux ambassadeurs français, et catholiques. L'un des exemples les plus commentés de memento mori, figure dans le tableau d'Holbein, les Ambassadeurs, dont une forme allongée barre le tableau et qui s'avère être, quand on observe l'œuvre … Henri VIII, quant à lui, souhaite que François Ier use de son influence auprès du pape Clément VII pour résoudre la question de son divorce avec Catherine d'Aragon, la tante de Charles Quint. L’œuvre est conservée à la National Gallery, à Londres. Dans le château de Polisy, dont la reconstruction commença en 1544, elle fut sans doute placée par Dinteville dans une vaste salle, en face d’une porte et près d’une autre sortie, chacune des deux issues correspondant à l’un des deux points de vue. Un crâne rôde dans la pièce. Les personnages et tout leur attirail scientifique s’évanouissent et à leur place surgit le signe de la fin. Le second[21] est celui situé au centre de la chapelle Sixtine, à l'exacte verticale de La Création d'Adam, peinte sur la voûte par Michel-Ange entre 1508 et 1512. Il ondres. Mais Susan Foister[26] a également remarqué que la page lisible commence par le mot Dividirt[27], qui peut être compris au double sens de « division mathématique » et de « division ou dysharmonie », tant dans l'église que dans le domaine politique. Le tableau est signé et daté en bas à gauche, dans une zone d'ombre : IOANNES HOLBEIN PINGEBAT 1533. Hans Holbein a intégré un tapis de style “Gazakh” dans la composition du tableau “Les Ambassadeurs”. La symbolique associée au livre de Peter Apian est probablement de deux ordres. Le premier, un cadran cylindrique portatif (présent, dans le portrait de Kratzer, sur l'étagère dans l'angle supérieur droit du tableau), est aussi appelé cadran de berger. Cest la seule chose naturelle du tableau. Un seul point troublant : l’étrange corps au pied des personnages. En plaçant son regard face au dos de la cuillère et en modifiant son orientation, on observera facilement le crâne sur un écran. Tout d'abord, livre explicitement destiné aux marchands selon son titre, et consacré à la pratique de leur métier, il marque l'importance de l'émergence de la bourgeoisie dans cette période. Textes : Sabine Macher, Isabelle Pinçon, Isabelle Voisin, Phan Kim Dien, Laurent Grisel, Lucien Suel. On aperçoit ainsi le Brésil (Brisilici R.) séparé du reste du Nouveau Monde par la ligne du Traité de Tordesillas. Guilherme Ringuenet » (, chapitre 59 : « Le sol, peint avec une précision extrême, est un carrelage géométrique dont les motifs reproduisent la mosaïque de marbre, apportée de Rome vers 1268 par des artisans italiens pour le chœur de l'Abbaye de Westminster dont Robert Ware était alors abbé. Reflet à la fois de l'état de la connaissance géographique du monde qui découle notamment de la période des Grandes découvertes, et de la « géopolitique » de l'époque, le globe terrestre, inspiré de celui que Johann Schöner produisit à Nuremberg en 1523, est posé à l'envers, à la gauche de l'étagère. Linstallation de la peinture dans une maison devait répondre à des prescriptions précises : pour que leffet de son dispositif fût efficace, il fallait le mettre en bas du mur, au ras ou légèrement au-dessus du sol qui paraissait prolongé dans le tableau. – Le Portugal et la Castille construisent des empires d’échelle mondial et se partagent le monde avec l’appui du pape (Est=Prt ouest=Esp) cap vert = 450 ouest – La Castille et Aragon sont réunis sous la couronne de l’ennemi héréditaire, le Saint-Empire romain-germanique. Ce type de déformation était à la mode en Angleterre des Tudors. Jean de Dinteville et Georges de Selve (`The Ambassadors') ... Ainsi, si notre regard se positionne par rapport à la tranche gauche(bas) du tableau, on voit apparaitre un crâne humain au milieu des deux personnages. Ces deux hommes sont deux diplomates français: l'ambassadeur de France en Angleterre – et commanditaire de ce tableau - Jean de Dinteville (à gauche) et l'évèque de Lavaur (dans le Tarn) Georges de Selve (à droite), qui joua également un rôle d'ambassadeur. Il nous reflète notre propre néant, dans la figure de la tête de mort. Le livre représenté est le Geistlich Gesangbuchli de Johannes Walther, un livre d'hymnes sacrés dont la première édition date de 1524, et donnés dans leur traduction allemande par Martin Luther — dans une langue que pratiquait couramment Georges de Selve, qui, treize ans plus tard, représentera la France à la diète de Spire[33]. Sa présence à Londres, et celle de son frère, François, l'évêque d'Auxerre, ambassadeur de France auprès du Siège apostolique, montrent le rôle central qu'il joue dans les négociations entre François Ier, Henri VIII et le pape. Il s'agit d'une valeur très proche de la latitude de Rome (41° 52'), ce qui peut rappeler les différends politiques et religieux entre la cour anglaise et le Vatican. Chaque portrait porte un numéro d’ordre de prise de vue et les … Des cardinaux français mènent alors des négociations secrètes avec le pape pour soutenir la position d'Henri VIII et le deuxième fils de François Ier, le duc d'Orléans et futur Henri II, est fiancé à la nièce du pape, Catherine de Médicis. Le 23 mai, Thomas Cranmer, désormais archevêque de Cantorbéry, se substitue au pape et annule le mariage d'Henri VIII avec Catherine d'Aragon. Ils s'appuient sur une table couverte de livres, d'instruments de musique et d'appareils pour observer le monde. Il porte une épée au côté gauche et, dans sa main droite, une dague dans un fourreau où est inscrit son âge, vingt-neuf ans. Le tableau est signé et daté en bas à gauche, dans une zone dombre: IOANNES HOLBEIN PINGEBAT 1533. Le paysage politique européen de l'époque est dominé par quatre figures majeures : les rois de France et d'Angleterre, François Ier et Henri VIII, l'empereur Charles Quint et le pape Clément VII qui mourut l'année suivante. Les deux hommes étaient proches[17] : Kratzer était bavarois, et travaillait à la cour d'Henri VIII en tant qu'astronome du roi. Georges de Selve est, quant à lui, vêtu d'un long manteau d'apparence beaucoup plus sobre, noir et brun, mais richement doublé de fourrure. ». Ce cercle est lui-même encadré symétriquement par quatre cercles périphériques, plus petits, le tout étant inscrit dans un carré présenté par la pointe, qui s'avance vers le spectateur. Les Ambassadeurs est un double portrait de Jean de Dinteville et Georges de Selve peint par Hans Holbein le Jeune en 1533, actuellement conservé à la National Gallery de Londres. C'est une peinture à l'huile sur bois, de 2,07 x 2,10 m, actuellement conservée à la National Gallery de Londres. Dans l'édition de 1524, ces deux chants ne sont pas consécutifs, et le Veni sancte spiritu est numéroté « II », et non « XIX » comme sur le tableau. À proximité, en partie masqué par une plume du costume de Jean de Dinteville, se trouve l'aigle tenant une lyre, nommé Vultur cadens (« le rapace tombant », ou « mourant », en latin), représentation classique de la constellation de la Lyre ; juste en dessous se trouve l'inscription contraire, Vultur vol[ans] (« le rapace volant »), désignant la constellation de l'Aigle. Il réalise des portraits, compositions religieuses, décorations murales, cartons de vitraux et des gravures. Anamorphose d'un crâne humain, qui symbolise la vanité. Hans Holbein a d’ailleurs réalisé un arc de triomphe pour farrlvée dAnne Boleyn à Londres. Pour corriger les déformations du crâne sans utiliser un moyen informatique, on peut utiliser le dos d'une cuillère. « Les Ambassadeurs » d'Holbein (1533) Entrée dans le tableau par les objets Globe terrestre-Nouveau monde = côte brésilienne - Circumnavigation de Magellan L1 : Tour du monde de Magellan Que nous apprends le globe terrestre de ce tableau de 1533 ? L'étrange figure qui se trouve au premier plan, qui ressemble pour certains à un os de seiche, est un crâne fortement déformé par une anamorphose. Le tableau Les Ambassadeurs, 1533, visible à la National Gallery de Londres, contient une figure déformée, appelée anamorphose.Si tu regardes le tableau de biais, de manière presque rasante par le coin en haut à droite, alors, la forme oblique, en bas, devient un crâne humain ! Il se lie d'amitié avec Érasme lorsque sa famille s'installe en 1515 dans un la ville de Bâle, haut lieu de l'humanisme en Suisse. Nous avions eu la chance de vivre l’expérience de cette œuvre remarquable à la National Gallery lors de notre voyage en Angleterre en mai 2019. Ce crâne symbolise la mort. Les Ambassadeurs est un double portrait de Jean de Dinteville et Georges de Selve peint par Hans Holbein le Jeune en 1533, actuellement conservé à la National Gallery de Londres.Le tableau est signé et daté en bas à gauche, dans une zone d'ombre : IOANNES HOLBEIN PINGEBAT 1533. Enfin, le globe terrestre, à gauche de l'étagère inférieure, est centré sur « POLICY », le domaine de Dinteville où se trouvait son château. Destiné au château de Dinteville à Polisy, il immortalise la prise de fonction d'un ambassadeur français fraîchement nommé à la cour d'Angleterre, et correspond en cela à la fonction des portraits de cour et privés, tels que Holbein les a largement pratiqués tout au long de sa carrière, notamment en Angleterre, auprès d'une clientèle privilégiée constituée des courtisans d'Henri VIII, des riches propriétaires fonciers anglais, et marchands membres de la Ligue hanséatique du Kontor de Londres, dont il partageait la langue. Je vous advise bien que je suis le plus melancolicque fasché et fascheux ambassadeur que vistez oncques. On peut y voir la reconnaissance de la dette d'Holbein à la science de la perspective, un apport majeur de la Renaissance à la peinture, qui permet au peintre de réaliser des tableaux au réalisme si confondant. puis on remarque quelque chose d’étr page d’étrange : une forme blanchâtre en lévitation au pied des deux ambassadeurs. Dans Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse[47], Jacques Lacan commente largement l'anamorphose de Holbein : « Car le secret de ce tableau, dont je vous ai rappelé les résonances, les parentés avec les vanitas, de ce tableau fascinant de présenter, entre les deux personnages parés et fixes, tout ce qui rappelle, dans la perspective de l’époque, la vanité des arts et des sciences, — le secret de ce tableau est donné au moment où, nous éloignant légèrement de lui, peu à peu, vers la gauche, puis nous retournant, nous voyons ce que signifie l’objet flottant magique. Le livre rappelle aussi que Georges de Selve descend d'une famille de marchands limousins qui a fait sa fortune au cours du XVe siècle, et a ainsi permis à l'un des siens d'occuper la position d'évêque. C’est là qu’avec le soutien des français, il a épousé ANNE BOLEYN en 1533, après avoir répudié sa première épouse liée au Saint- Empire romain germanique. Le 25 janvier 1533, Henri épouse en secret Anne Boleyn, alors enceinte, et en informe, en mars, François qui s'en réjouit comme d'une marque de la distance grandissante entre la maison d'Angleterre et celle de l'Empereur, son principal ennemi. La signification de ces détails reste inexpliquée. Le marchand d'art Jean-Baptiste-Pierre Lebrun (l'époux d'Élisabeth Vigée Le Brun) en fait l'acquisition. Mais elle reste surtout célèbre pour contenir, au premier plan, une des plus spectaculaires anamorphoses de l'Histoire de la peinture : une forme évoquant un os de seiche[2] se révèle, depuis un point de vue oblique, être un crâne humain, caractéristique des vanités de la Renaissance. Mais les Ambassadeurs négocient tout de même un traité avec lui pour détourner les forces du Saint Empire sur son front Est (pays Ottoman). M. de Vic, alors garde des Sceaux, dit à son propos que « c'estoit la plus belle peinture qui fut en France ». Le carré extérieur du motif présentait une inscription en lettres de bronze, aujourd'hui largement perdue, mais dont une transcription du XVe siècle permet de reconstituer le texte[20], et de fixer la date de son exécution à 1268, sous le règne d'Henri III d'Angleterre et le nom de son concepteur, l'artisan mosaïste romain Odoricus. Réussirez-vous à trouver le crâne caché par Hans Holbein le Jeune dans son célèbre tableau, Les Ambassadeurs? comprenant la grammaire, la rhétorique et la dialectique, serait représentée par les ambassadeurs eux-mêmes. Il fut ambassadeur en Angleterre en 1533, auprès de la République de Venise de 1534 à 1535, du Saint-Siège à Rome en 1536, puis à Vienne, auprès de l'empereur romain germanique, et en Espagne. Cette vidéo réalisé par le Canal éducatif à la Demande propose de plonger au coeur des plus grands enjeux du XVIème siècle et de la modernité à travers le tableau Les Ambassadeurs d'Holbein. Les Ambassadeurs (1533) Ce tableau est un chef d'oeuvre, riche par ses allusions historiques, les symboles culturels représentés et sa prouesse technique. Le cadran solaire cylindrique, sur la gauche de l'étagère supérieure, précise d'ailleurs la date de la rencontre, le 11 avril 1533, alors que l'horloge polyédrique en donne l'heure, avec une hésitation néanmoins entre le côté qui fait face au spectateur, indiquant 9 h 30, et les deux autres côtés, indiquant 10 h 30. Les historiens l’ont d’abord associer à un os de eiche. George de Selve pose son coude sur un livre dont la tranche comporte la mention : ÆTATIS SVÆ 25, en référence à son âge en ce printemps 1533 ; il lui reste sept ans à vivre. Mals il existe un point de vue perpendiculaire qui aplatit le crane et ainsi le faisant disparaitre et laissant apparaitre le christ dans le coin en haut à gauche. -En soutenant les princes et villes protestantes du Saint- Empire romain germanique, ils affaiblissent le Saint-Empire déj?