Le président de la République a accordé au journal l'Express une interview où il revient sur les trois premières années de son mandat. Cela a également pour effet d'entraîner une poussée d'anticléricalisme chez les intellectuels et l'effacement du courant socialiste chrétien par rapport à la défense de l'ordre[73]. Divers scandales impliquant des notables d'influence locale et nationale ruinent leur prestige aux yeux de la petite bourgeoisie, et inquiètent certains dirigeants quant à leur légitimité[7]. Ce climat de crise fait baisser la natalité, augmenter la mortalité, et crée un important sentiment de peur sociale. La République française ne s'est dotée d'un Président qu'à partir de 1848 (sous la IIe République). Il faut le savoir et le reconnaître. Par crainte de la fermeture des ateliers nationaux, seul moyen de subsistance d'une partie de la population ouvrière, une émeute survient à Rouen, première effusion de sang entre républicains sous ce régime[36]. Elle fait suite à la monarchie de Juillet et est remplacée par le Second Empire, amorcé — jour pour jour l’année précédente — par un coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. La mort de Louis-Philippe en 1850 semble en effet permettre d'établir une voie commune entre les deux factions. Les arts reflètent l'ambiance politique de l'époque. Sur le plan économique, il mène d’abord une politique de la demande et procède à des nationalisations, notamment dans le secteur bancaire. Si on ne peut parler d'une peinture révolutionnaire, un tournant décisif s'amorce néanmoins, avec l'émergence d'une peinture davantage empreinte d'émotion et la naissance de la peinture de reportage, qui anticipe l'avènement de la photographie[108]. Ce dernier, chef de la diplomatie, définit la politique de la France en ce domaine comme un équilibre entre les principes qu'elle défend et l'étendue de ses forces. Envisageant alors un coup d’État, Bonaparte place ses fidèles à des positions stratégiques, notamment Saint-Arnaud au ministère de la Guerre. Cependant, malgré l'importante mobilisation, qui pousse un conservateur à proposer à la Chambre et à Guizot des réformes « sages, modérées, parlementaires », le chef du gouvernement reste inflexible[10]. La loi Falloux, votée en mars 1850, donne une plus grande place à l’Église dans l'enseignement, et une plus grande liberté aux préfets concernant la nomination et l'éviction des instituteurs. Le président de la République, il est à droite ou il est à gauche, mais comme il représente tous les Français, il doit faire attention de ne pas trop pencher d’un côté ou de l’autre. Avant lui il y a eu : • Charles De Gaulle • Georges Pompidou • Valery Giscard d’Estaing • François Mitterrand • Jacques Chirac • Nicolas Sarkozy Le Président de la République Le président de la République française est le plus important personnage de l’Etat. Lorsque 200 députés se réunissent dans un édifice voisin pour délibérer de la marche à suivre, tous sont arrêtés. C’est en effet dans la Deuxième République que la fonction présidentielle est mentionnée et que la France connait sont PREMIER Président. La Deuxième République, ou Seconde République[N 1], est le régime républicain de la France du 24 février 1848, date de la proclamation provisoire de la République à Paris, jusqu’à la proclamation de Louis-Napoléon Bonaparte comme empereur le 2 décembre 1852. Les conceptions sociales de Bonaparte l’éloignent du parti qui l’a amené au pouvoir, et il rassemble progressivement autour de sa personne une nouvelle sphère bonapartiste, tandis que le parti de l’Ordre espère faire arriver à la présidence, en 1852, un candidat monarchiste. Les républicains avancés, conscients du contrôle des ruraux par les notables, redoutent les résultats du suffrage universel. Les deux premières années de son mandat sont marquées par des réformes sociales et sociétales (abolition de la peine de mort, cinquième semaine de congés payés, abaissement de l'âge de départ à la retraite à 60 ans, semaine de 39 heures, suppression de la différence d'âge de majorité sexuelle pour les personnes homosexuelles). Ses propres idées, pour leur part, circulent surtout par le biais de l’Église, de ses missions et processions, et plus généralement par le rôle d'encadrement qu'il juge avoir sur la population[100]. D'autres s'enchaînent en province, souvent dirigés par des opposants de renom. La République est « revenue » après les temps d'éclipse : les deux Empires, l' « État français » sous Vichy. Les socialistes en sont exclus, et elle est composée de François Arago (qui la préside), ainsi que Louis-Antoine Garnier-Pagès, Pierre Marie de Saint-Georges, Alphonse de Lamartine et Alexandre Ledru-Rollin. C'est en effet hors de Paris qu'une réelle résistance républicaine apparaît, originalité de ce coup d’État[88]. La reprise des hostilités contre la République romaine permet au gouvernement de se débarrasser des chefs républicains qui s'y opposent après le fiasco de leur manifestation du 13 juin 1849: 34 députés sont suspendus de leur mandat, la plupart se trouvent sur le chemin de l'exil. Le gouvernement annule les mesures sociales prises au printemps 1848 (limitation du temps de travail, notamment), il limite drastiquement la liberté d'expression (loi sur la presse et censure des théâtres), et poursuit certains des derniers socialistes, comme Louis Blanc, qui préfère s'exiler. Il ne se représente pas à l'issue de son septennat. Elle exerce sa souveraineté sur les terri… Cette élection du président de la République au suffrage universel est donc durablement rejetée. Attention cher Professeur. Ce dernier, jugé par certains comme le responsable des tumultes parisiens, ne doit son entrée à la commission qu'à Lamartine, qui en fait une condition de sa propre participation[38]. L'espoir est alors grand pour les démocrates-socialistes (qui voient fortement progresser le vote paysan en leur faveur depuis l'élection présidentielle) d’une plus forte progression à l’avenir, ce qui est symétriquement une crainte pour les conservateurs effrayés par le « spectre rouge »[66]. Après cette validation populaire, Louis-Napoléon Bonaparte se fait proclamer empereur sous le nom de Napoléon III, le 2 décembre 1852, un an jour pour jour après le coup d’État, mais, avec une volonté plus symbolique, quarante-huit ans après le sacre de Napoléon Ier[96]. La II e République invente le Président de la République élu au suffrage universel masculin, disposant de la même légitimité populaire que l’Assemblée. C’est à l’époque de cette union républicaine que sont adoptées un certain nombre de mesures progressistes et sociales (abolition de l'esclavage, fin de la peine de mort politique, baisse du temps de travail, ateliers nationaux). Elle nomme également les personnes ayant exercé la fonction de chef d'État de la France républicaine de 1792 à 1804 et de 1940 à 1947. De même, la liberté de la presse est limitée. Depuis 1958 et la Constitution de la Ve République, le président de la République est : 1. le protecteur et le garant du bon fonctionnement des institutions ; 2. le garant de l'intégrité du territoire national ; 3. le chef des armées, aussi peut-il peut engager la Force de dissuasion nucléaire du pays (Jacques Chaban-Delmasavait appelé les affaires internationales le « domaine réservé » du président, mais ce rôle n'est pas, à l'origine, déterminé dans la Constitution comme celui de chef de l'armée et est seulement entré d… Le quinquennat est le nom donné au mandat du président de la République, d’une durée de cinq ans. Les élections législatives de mai 1848 marquant une nette faiblesse du courant socialiste, celui-ci est progressivement exclu de la vie politique[51]. Il a remporté son premier mandat en décembre 2016 après deux tentatives précédentes infructueuses et est président du Ghana depuis janvier 2017. En province, les idées de la Montagne circulent aussi par le biais du folklore, des danses et des chansons[98]. Le 24, la marche des insurgés vers le palais des Tuileries pousse le roi vieillissant à abdiquer rapidement en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, âgé de neuf ans. L’état de siège est déclaré dans les départements qui se sont révoltés, et de nouveaux délits sont créés, notamment celui d'offense au président dans la presse. Les mauvaises récoltes de 1845 et 1846 et la déficience des moyens de transport pour acheminer des secours donnent lieu à une crise économique marquée par une hausse des prix alimentaires, avec son cortège de misère et d’émeutes (comme celles de Buzançais en janvier 1847, qui se soldent par trois condamnations à mort)[2]. Pour contourner l'interdiction de réunions politiques, les participants portent des toasts à connotation politique, par exemple : « à la fin de la corruption », et parfois plus sociale comme « à l'amélioration du sort des classes laborieuses ». L'élection de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848 a prouvé que le suffrage universel pouvait devenir un danger pour la démocratie lorsqu'il sert à plébisciter un nom célèbre suscitant des espérances diverses et contradictoires[119]. point de presse conjoint de mm. Le président nomme les autres membres du gouvernement sur proposition du Premier Ministre. Le milieu des années 1840 est marqué par une crise à la fois économique, sociale et politique qui touche la monarchie de Juillet et conduit le régime à sa fin. Le 4 décembre au soir, la situation est calmée dans une ville de Paris terrorisée[87]. Les membres du gouvernement provisoire sont réinvestis pour leur part, en particulier Lamartine qui est élu dans 17 départements[35]. La République et le suffrage universel n'en ont pas moins, depuis deux siècles, prouvé à chaque tournant leur capacité de renaissance, et d'expansion. Cependant, ces trois derniers ne bénéficient d'aucune fonction de ministre, signe de l'inégalité des forces entre les deux partis[17]. Il est en effet difficile d'évaluer avec précision la limite entre l'engagement politique des paysans et les exactions aux causes plus locales, mais aussi la part d'implication des paysans dans ces mouvements[102]. Le mandat de Président de la Convention nationale était de seulement deux semaines, soit 26 mandats par an. L'Illustration emploie ainsi des photos des personnalités ou des événements, comme la barricade de la rue Saint-Maur-Popincourt du 26 juin 1848, pour en tirer des gravures qu'elle publie[109]. Cela n'est pas sans danger pour le gouvernement, d'autant que les idées socialistes, mais aussi la popularité croissante de Bonaparte, ont trouvé un puissant moteur dans les ateliers nationaux dont la majorité craint qu'ils ne suscitent des mouvements insurrectionnels[44]. Les indécis les plus influents, qui auraient pu permettre au régime de perdurer (comme Lamartine), penchent finalement dans le sens de l'insurrection — et donc de la République — et préparent un gouvernement provisoire[15]. Si le régime n'a pas officiellement recours à la censure, il envoie des « avertissements » lorsqu'un article lui déplaît, qui peuvent aboutir à la fin de la publication. L'élimination de l'extrême gauche semble accroître les chances d'une république bourgeoise et modérée, sous l'égide de Cavaignac. De nouvelles perspectives apparaissent donc pour l'élection présidentielle de 1852[78]. Cela lui fait perdre une partie du soutien des modérés, tandis que la gauche lui est opposée depuis les événements de juin[58]. Les élections du 23 avril confirment les craintes des républicains avancés. Président de la 5ème République. Cette dernière est quant à elle utilisée comme source documentaire. Nomination. Par ailleurs des historiens étrangers se sont penchés sur le xixe siècle français, avec une approche plus culturelle que politique, contribuant à un renouvellement historiographique[130]. Dans la salle de commande, le Président de la République s’est informé sur la nature et les détails du travail, la fluidité de l’écoulement des eaux, la capacité des équipements à supporter les conditions climatiques et des réserves pour alimenter les localités en cas de panne du réseau. Les élections législatives des 17 et 18 septembre confirment l'évolution : dans treize départements, sur dix-sept députés élus, quinze sont monarchistes[54]. Système électoral. Le prince-président entreprend une tournée officielle en province, au cours de laquelle il prononce à Bordeaux en octobre : « L'Empire, c'est la paix. Le pouvoir tend alors à se regrouper dans les mains des chefs républicains à la tête des insurgés, mais aussi autour des journaux d'opinion que sont Le National (républicain modéré) et La Réforme (socialiste)[14]. Ayant jugulé l'opposition républicaine, le parti de l'Ordre prépare l'avenir et tente la fusion des courants monarchistes légitimiste et orléaniste en vue d'établir une monarchie constitutionnelle. Au début du mois, Ledru-Rollin avait demandé à ses commissaires d'éclairer le peuple provincial pour l'inciter à voter pour des républicains de la veille. Luis Abinader nouveau président élu en République dominicaine La République dominicaine s'est réveillée le lundi 6 juillet 2020 avec un nouveau président fraîchement élu à l'issue de la présidentielle qui s'est tenue en territoire voisin dans la journée du dimanche 5 juillet 2020. À gauche, certains, comme Jules Grévy, se sont opposés à cette fonction suprême, jugeant que l'exécutif devait revenir au chef de gouvernement, révocable par l'assemblée ; mais leur proposition a été très nettement rejetée[55]. Lorsque Proudhon propose son projet socialiste à l'Assemblée, il ne reçoit que 2 voix, contre 600[51]. La Chambre démissionne dans la foulée[13]. Une partie du Paris populaire entre en insurrection le 22 pour protester contre cette fermeture. Le maire de Lille Pierre Mauroy est nommé premier ministre par François Mitterrand. Peu à peu, une répression des idées républicaines se met en place, servant les intérêts communs de Bonaparte et du parti de l'Ordre[70]. Elevé en Suisse à la chute du 1er Empire, Louis Napoléon Bonaparte plonge très tôt dans le grand bain de la politique avec un profil atypique de Républicain métissé de césarisme et de nationalisme. Au sein de ces journaux émergent des personnalités de premier plan, telles qu'Eugénie Niboyet, Jeanne Deroin et Désirée Gay[104]. La géographie politique de la France à cette époque pose les foyers durables de l'extrême gauche dans le pays[65]. Lors de l'établissement des lois constitutionnelles de 1875, les radicaux vont jusqu'à demander la suppression de la fonction présidentielle, et son élection est finalement l’œuvre des chambres législatives[120]. Thiers est âgé de 73 ans en février 1871 quand il accède au pouvoir, mais il occupe alors le poste de « chef du pouvoir exécutif », ne devenant « président de la République » qu'en août de la même année. Le premier Président français est Louis-Napoléon Bonaparte. Les 21 et 22 décembre, après avoir rétabli le suffrage universel, le chef de l’État fait valider par la population son coup d’État, sous la forme d'un plébiscite. L'entente est d'abord bonne entre les deux factions, organisées autour des journaux La Réforme et Le National. Les populations de province profitent cependant dans un premier temps de la désorganisation suscitée par le changement de régime pour laisser exploser des tensions plus anciennes, et certains règlements de compte ont lieu, sous forme de pillages et destructions, avant que la majorité de la population rejoigne la République[27]. M. La Deuxième République est un régime politique français qui a eu lieu de 1848 à 1852. Le Premier ministre est désigné par le président de la République pour déterminer et conduire la politique générale de la France. Un front de l'ordre se forme, décidé à contrer les revendications des ouvriers en passant dans un premier temps par les urnes[31]. Les femmes sont en effet soupçonnées d'avoir contribué aux soulèvements, et leur présence au sein des clubs est interdite dès le mois de juillet.