Suivant l'idéologie du Proche-Orient ancien, Yahweh est surtout la divinité des pays d'Israël et de Juda. Les fils doivent hériter du patrimoine familial à la mort du père de famille ; si celui-ci n'a pas de fils, ce sont ses filles qui héritent à condition qu'elles épousent des hommes de son lignage. Mar 22, 2020 - carte d'israel au temps de jésus – Recherche Google Le territoire des royaumes est découpé en districts dirigés par des gouverneurs (niṣṣābîm) établis dans les sites urbains. B10. Le monarque a un rôle cultuel : il prend en charge l'entretien du culte de Yahweh (et aussi des autres dieux quand il les accepte), y participe parfois, et peut aussi initier des « réformes » religieuses comme l'illustrent les cas d'Ézéchias et Josias. À partir du milieu du Ve siècle, Jérusalem devient la capitale de la province de Judée (Yehoud), et ses fortifications sont reconstruites. Jacob eut la vision de l’échelle atteignant le ciel (Ge 28:10–22). Comme ces Israélites rendent culte au Dieu d’Israël, Israël possède à la fois un caractère ethnique et religieux. 47 et 48 (au temps du millénium) La terre de Palestine appartient-elle à Israël ou aux Palestiniens [Bibliquest ; 10Ko] Elle resterait surtout cantonnée au milieu des élites (religion du Temple ou religion du Livre) et les pratiques populaires resteraient longtemps marquées par la vénération de plusieurs divinités, progressivement combattue ou adaptée par les partisans du « Yahweh seul[155] ». En dehors du texte biblique, seuls deux ostraca relatifs à des affaires judiciaires ont été exhumés sur des sites de l'Israël antique. Carte de la Palestine au temps de Jésus © Serge Jodra, 2007.Serge Jodra, 2007. Les Psaumes présentent plusieurs prières individuelles visant à demander au dieu la guérison d'un mal quelconque (maladie, calomnie, etc.) Les textes bibliques prescrivent de ne pas les maltraiter excessivement, en particulier s'il s'agit d'Israélites tombés en esclavage pour dettes, pour lesquels ce statut n'est, en théorie, que temporaire (six ans selon le Livre de l'Exode[127],[128]). Cette tendance se poursuit après la fondation de l’État d'Israël sous l'impulsion de chercheurs locaux, en particulier Y. Yadin. ; mais d'autres sont des hymnes royaux, des hymnes de pèlerinage, des sortes de profession de foi, ou sont des textes de sagesses ou historiques. Son plan rappelle celui du temple de Jérusalem : de forme rectangulaire, il est organisé autour d'une grande cour dans laquelle se trouve un autel, bordée par des pièces qui sont peut-être des magasins pour le culte ; cette cour conduit à une pièce barlongue disposant d'une petite niche au fond servant sans doute de « Saint des Saints » ; des autels à cornes et des stèles caractéristiques des lieux de culte de l'Israël antique ont été mis au jour dans l'édifice[182]. L'impact des Empires assyriens et babyloniens, avec les déportations successives, fut assurément décisif pour l'évolution des anciens Israélites, et l'émergence des croyances et pratiques qui aboutissent durant la période post-exilique à la formation du judaïsme et du peuple juif. À partir du milieu des années 1980, le débat s'est porté sur la période monarchique (donc les premiers siècles du Ier millénaire), en particulier la monarchie unifiée de David et Salomon[16]. L'autre aspect de la royauté mis en valeur est le fait que le roi soit le juge suprême du royaume, comme l'illustre la figure de Salomon, le roi sage. L'essor de ce type de tombes à Juda durant la fin de l'époque monarchique semble lié à la volonté d'affirmer symboliquement le poids de la famille élargie (bet ab), même si celle-ci est parfois menacée par les évolutions sociales. L'épilogue du Livre de Job voit son héros rétabli par Dieu après son épreuve au cours de laquelle il a gardé foi en Dieu, montrant que celui-ci n'est pas hostile aux justes, mais que sa volonté est parfois impénétrable[219]. Les tombes collectives sont généralement organisées autour d'un espace rectangulaire menant à plusieurs chambres funéraires, dans lesquelles sont aménagées des niches ou des banquettes où sont posés les cadavres. Là encore le thème de l'Alliance est central, suivant la philosophie de l'histoire biblique, mais les prophètes abordent aussi des thèmes « sociaux » (défense des pauvres contre l'opulence et l'arrogance des riches). Les grandes fêtes annuelles sont particulièrement importantes. Certains textes anciens lui donnent également un aspect céleste. La Bible hébraïque a longtemps été jugée fiable pour reconstituer leur histoire. Détruit et pillé lors de la prise de Jérusalem par les Babyloniens, le temple de Yahweh à Jérusalem est reconstruit à l'époque achéménide sous la direction de Zorobabel, descendant de la Maison de David[181]. En particulier Jérusalem semble être quasi déserte à cette période. L'autre groupe de sources épigraphiques documentant l'Israël antique a été mis au jour en Palestine même. Il s'agit donc d'espaces de vie et de travail pour toute la maisonnée, en milieu rural comme urbain. Là encore, l'apport de l'archéologie et des sources épigraphiques est essentiel, en permettant l'étude des pratiques populaires qui ont pu différer de celles des initiateurs de la « religion du Livre ». Vers la fin de l'époque achéménide, les Samaritains finissent par établir leur propre sanctuaire au Mont Garizim, où Josué aurait, selon leur tradition, établi le sanctuaire. Les lots d'ostraca les plus importants sont ceux de Samarie et d'Arad datant du VIIIe siècle, et ceux de Lakish et d'Arad datés des environs de 600[23]. L'Israël antique est surtout connu pour son univers religieux, marqué par le monothéisme affirmé par la Bible hébraïque. Le contrôle des routes du nord, en direction de la Phénicie et de la Syrie, fut donc un objectif pour les rois d'Israël. Parmi les sites majeurs qui ont fait l'objet de nombreuses fouilles et sont souvent toujours explorés figurent Megiddo, Hazor, Gezer, Samarie, Tel Arad, Lakish, et évidemment Jérusalem, qui pose des problèmes spécifiques en raison de l'impossibilité de fouiller les zones sacrées qui doivent recouvrir les monuments majeurs de l'époque monarchique (dont le Temple) et d'une chronologie complexe et débattue. Ces poids portent la mention d’une valeur numérique en hiératique ou en hébreu. Il revêt probablement les traits d'un dieu du désert du sud de Canaan vénéré par les nomades pour sa violence de ses tempêtes et semble assimilable au dieu égyptien Seth[151]. Il faudrait leur attribuer des constructions monumentales nombreuses selon I. Finkelstein et sa « chronologie basse », là où est vue en général l'œuvre de Salomon ; quoi qu'il en soit la présence de ces monuments (palais, sanctuaires, murailles et portes) pour cette période n'est généralement pas contestée et témoigne de la prospérité du royaume. Le porc est en revanche très rare, ce qui renvoie vraisemblablement à des raisons culturelles propres aux Israélites et au tabou qui pèse sur ces animaux dans le judaïsme[136]. Le terme beqʿa, qui signifie « diviser », apparaît plusieurs fois dans la Bible hébraïque ; le terme pym n'y apparaît qu'une fois (1S 13, 21) et son étymologie n'est pas connue[143]. Le gros du retour s'effectue à partir du règne d'Artaxerxès Ier, et sans doute jamais dans des proportions massives. Les autres types de sacrifices d'animaux voient leur immolation mais pas leur crémation complète, seule leur graisse étant réservée au dieu, le reste étant redistribué au cours d'un repas impliquant les acteurs du rituel. ITURÉE. Ils sont censés remonter à Aaron (frère de Moïse), tandis que les Grands Prêtres sont les descendants de Sadoq, qui occupait cette charge sous Salomon au moment de la construction du temple de Jérusalem. Pierre y nia connaître Jésus (Mt 26:69–75). Celui-ci dispose d'assistants, et dirige un ensemble de prêtres subalternes chargés de l'exécution des rituels courants. Elle se serait conclue par la destruction de plusieurs villes palestiniennes. Les trouvailles archéologiques et épigraphiques réalisées sur les sites de l'Israël antique (en particulier celles de Kuntillet Ajrud[158]) ainsi que les textes bibliques révèlent donc la présence de plusieurs dieux, vénérés aux côtés de Yahweh, que ce soit le résultat d'une influence étrangère ou l'héritage des traditions religieuses ancestrales du sud du Levant. ), d'autres s'inspirant de discours oraux, des oracles, etc. Ce serait notamment le cas des premières versions des livres de la Torah (en particulier l'Exode et le Deutéronome), datables plus précisément du règne de Josias (640-609). La population de Benjamin aurait diminué légèrement au Ve siècle, et avec elle la population de la Judée (autour de 30 000 habitants). et ceux qui le sont plus (Israël Finkelstein, Nadav Na'aman, Mario Liverani, etc.). Deux facteurs ont joué : des arrivées de populations étrangères en Palestine, et inversement la formation de la diaspora et sa confrontation aux traditions d'autres peuples. - Reproduction interdite. C'est à ce moment-là que le culte de Yahweh serait épuré par l'élimination de ses aspects iconiques et « idolâtres » (rituels en lien avec des statues, stèles, arbres sacrés, serpents d'airain, etc.) La première moitié du IXe siècle, au sortir des « âges obscurs » qui ont marqué le tournant du Ier millénaire, connaît plus largement un paysage géopolitique recomposé au Proche-Orient, situation due au vide créé par le retrait des grandes puissances dominant la région auparavant (Égyptiens, Hittites, Assyriens) qui ont soit disparu soit ne sont plus en mesure de s'y implanter durablement. Les douze tribus d’Israël sont fondées par les douze fils de Jacob. Les textes bibliques évoquent à plusieurs reprises les croyances sur la mort des anciens Israélites. Il s'agit vraisemblablement d'un dieu dont le culte est originaire des régions situées au sud de Juda (Edom, voire le Sinaï), qui aurait été adopté par les Israélites pour en faire leur divinité majeure[150]. Le Livre de Job confronte le principe de justice rétributive à la réalité qui le désavoue souvent, en voyant le succès des mauvais et le désarroi des justes, ce qu'avaient déjà présenté certains textes sapientiaux mésopotamiens (en particulier le « Poème du juste souffrant »), sans aboutir à des réponses aussi élaborées. Le Levant sud était traversé par deux voies de communication majeures du nord au sud : la route de la Mer (Via Maris), qui longe la côte à l'ouest, desservant notamment les ports phéniciens et la route du Roi, qui traverse les plateaux de Transjordanie. La végétation est donc souvent de type méditerranéen, avec notamment l'olivier, mais la culture du palmier-dattier caractéristique des pays arides et désertiques est possible au sud. Les textes bibliques évoquent plusieurs termes désignant les structures sociales de base : une personne appartient à une tribu (šēbeṭ), un lignage ou clan (mišpāḥah) et la famille au sens large ou maisonnée (bêtʾāb, la « maison du père »). Les collèges cultuels (marzeaḥ) évoqués dans plusieurs passages bibliques renvoient à des institutions similaires d'Ugarit qui ont pour fonction de faire des banquets funéraires dédiés aux défunts, et pourraient avoir le même rôle en Israël. La Bible fait également usage du terme « Hébreux » (ʿibrîm) pour désigner dans les livres de la Torah les anciens Israélites, en particulier à l'époque où ils étaient dominés par l’Égypte. Après plusieurs générations, les déportés font souche en Babylonie sans pour autant être totalement acculturés, et préservent leur identité judéenne[85]. Sur le modèle du « Pays sans retour » des anciens Mésopotamiens, il s'agit d'un pays lugubre, sans lumière, dans lequel les morts mènent une existence triste, sans plaisirs, où Dieu est absent et ne peut entendre les prières des morts[199]. En tout cas, les dernières années du VIIe siècle voient survenir des changements qui sont amenés à avoir une influence sur la vie politique de Juda : Nékao ne réussit pas à installer la puissance égyptienne en Syrie et au Levant puisqu'il est vaincu par le roi babylonien Nabuchodonosor II à Karkemish en 605[77]. par. Toutefois, cette interdiction n’aurait pas fait l'unanimité parmi les Judéens et une opposition au discours dominant se serait infiltrée dans la littérature canonique : les chapitres 40-55 du Livre d'Isaïe, le Livre de Ruth, le Livre de Jonas ou le Livre (deutérocanonique) de Judith contiennent des appels répétés, directs ou indirects au rapprochement des étrangers avec le judaïsme, voire, à convaincre le monde entier de l'accepter[98]. En pratique, cela revient à ne pas considérer qu'ils puissent servir pour reconstituer l'histoire de la période correspondant à l'âge du Fer I, donc ce qui précède la mise en place de la royauté[12]. En raison du peu de cours d'eau pérennes (surtout le Jourdain), l'irrigation ne peut se développer à une échelle importante. Autre mise en page. Le souverain dispose en plus d'un harem où il a plusieurs épouses secondaires et concubines. La procédure judiciaire est mal connue parce qu'elle n'est pas bien documentée. B10 Israël au temps de Jésus Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection. La fin de l'âge du bronze récent a été marquée en Palestine par un déclin des sites urbains, dont l'essor reprend rapidement aux débuts de l'âge du fer, avant tout sur la plaine côtière. Sarepta. Nabuchodonosor confie alors le trône de Juda à Sédécias, un autre fils de Josias[78]. Le prince héritier Joachaz est alors emmené en Égypte, et c'est un autre fils de Josias, Joiaqim (609-598), qui monte sur le trône de Juda. D'autres types de sacrifices pouvaient avoir lieu selon des circonstances précises, pas toujours bien comprises car les textes bibliques ne sont pas clairs : on trouve ainsi des mentions de sacrifices de clôture et de communion, qui peuvent être publics ou privés, et visent peut-être à s'attirer les faveurs de Dieu ; les sacrifices de réparation servent à se faire pardonner un méfait, et d'autres offrandes ont un but de purification[184],[185]. Après la conquête du royaume d'Israël par l'Assyrie et du royaume de Juda par Babylone, ces deux régions perdent leur souveraineté au profit des grands empires et sont donc réduites en provinces administrées par des gouverneurs. A. de Pury, T. Römer et J.-D. Macchi (dir. Souvent soutenue par des cercles bibliques ou des sociétés d'études bibliques, elle est caractérisée par la recherche des sites et des événements bibliques dont la véracité n'était pas contestée : époque des Patriarches, de l'Exode, de la conquête, de la monarchie unie, etc. Le contexte d'exercice de cette fonction n'est pas clair dans la Bible : on trouve des prophètes isolés ou en groupe, à la cour royale ou dans des temples (comme c'est le plus courant dans les autres régions du Proche-Orient antique). Béthel (Luz) C’est ici qu’Abraham se sépara de Lot (Ge 13:1–11) et eut une vision (Ge 13; Abr 2:19–20). Ces textes reflètent avant tout le point de vue de gens de Juda, et la vision du royaume d'Israël y est sombre. TRACHONITIDE. C'en est fini du royaume du Nord[67]. Le climat est marqué par un été chaud et sec, une pluviométrie concentrée surtout sur l'automne et le printemps, connaissant de fortes variations annuelles qui font que certaines années peuvent être particulièrement critiques pour les cultures si la saison végétative est trop courte. Il ne faut sans doute pas rejeter une forme d'identification ethnique durant l'Antiquité. L'acteur décisif de ce changement est le roi Teglath-Phalasar III, bien connu par les sources bibliques, et qui évoque dans ses propres inscriptions commémoratives Israël et Juda. S'ils frappent ou maudissent leurs parents, ils sont passibles de la peine de mort. L'Israël antique désigne des populations qui ont vécu dans les territoires actuels d'Israël et de Palestine dont le récit national est donné par la Bible hébraïque. Des terres peuvent être prélevées sur le domaine royal pour récompenser les serviteurs de l’État ou servir à leur entretien financier pour l'exercice de leur charge. Title: pdf 3 Author: thomas Created Date: J.-C., autour de sa capitale Samarie, avant d'être vaincu et conquis par l'Assyrie[29]. Cette forme de sagesses, peu différente de celle qui est courante dans les régions voisines (certains passages des Proverbes étant même inspirés de l’Enseignement d'Aménémopé), est confrontée par le Livre de Job, texte dont l'interprétation n'est pas toujours aisée, qui est couramment reconnu comme un chef-d’œuvre de la littérature sapientiale antique. Des temples étaient également construits pour servir au culte des divinités majeures. Pour les partisans d'un « courant deutéronomiste » fort à cette période, la capacité des scribes de la cour à rédiger des textes élaborés et variés (historiographiques, législatifs, oraculaires, etc.) Plus largement, la vénération d'une divinité par un individu passe par des gestes comme la prosternation, et des prières, qui accompagnent les sacrifices individuels visant à obtenir une faveur de la part du dieu, pour en renforcer l'efficacité. Les rédacteurs de la Bible hébraïque concevaient le passé de leur peuple comme reposant autour de plusieurs figures fondatrices, en particulier Moïse, mais aussi Abraham et d'autres « Patriarches », qui auraient établi les fondements politiques, sociaux et religieux de leur communauté autour de l'Alliance avec le dieu national Yahweh. À partir de la période assyrienne, l'araméen devient progressivement la langue administrative des empires dominant le Moyen-Orient (sous la forme dite « araméen d'empire »), qui s'appuient sur le fait qu'il est la langue la plus parlée dans leurs territoires. S'y trouvent le chef de l'armée (śar haṣṣābāʾ), le grand scribe (sōpēr) chargé de la gestion de la chancellerie royale, le héraut (mazkîr), ainsi que le grand prêtre (kōhēn hārʾōš ou kōhēn hāggādôl) et le maître du palais (ʿal-habbayit ou sōkēn), qui a une fonction d'intendance de la maison du roi au départ et semble devenir à Juda un véritable Premier ministre. La relation de ce système avec le précédent n’est pas clairement établie. Le plus connu par le texte biblique est le temple de Yahweh à Jérusalem, construit par Salomon. La Judée (Yehoud) et Samarie sont alors des provinces (mĕdīnāh) incorporées dans la vaste satrapie de Transeuphratène, dont le centre est à Damas. Des puits aménagés dans les tombes servent à rassembler les ossements lors d'inhumations secondaires[204]. La maisonnée et la communauté villageoise (dirigée par les Anciens, qui sont les chefs des familles) sont donc les unités socio-économiques de base du monde rural. Ce sont ces évolutions qui singularisent finalement la religion juive par rapport à celle des autres pays du Proche-Orient ancien et en font un moment crucial aux conséquences majeures sur l'histoire humaine. Il est assassiné avec le parti pro-babylonien quelque temps plus tard par une faction dirigée par un membre de la famille royale. 53 sicles ou ses subdivisions ont été retrouvés à Juda[142]. Après deux années de siège, la ville est investie par les troupes ennemies, pillée, en grande partie détruite (notamment son grand temple), sa population est déportée en Babylonie[79]. Une autre forme est celle dite apodictique, qui donne des interdits et prescriptions sans en énoncer les sentences, sur un ton impératif (« Tu ne tueras point. Cette adaptation du système égyptien est liée à la forte influence de l'Égypte et témoigne peut-être de la volonté d’encourager le commerce. La Loi (généralement désignée par le terme tôrāh) a donc un caractère sacré, même si elle est souvent énoncée par des hommes. Suivant les principes de l'administration perse, les autorités des autochtones sont soumises aux représentants du pouvoir impérial dans la satrapie, qui sont souvent des Perses. L'élevage est également caractérisé par l'opposition entre des petits troupeaux dépendant des maisonnées et gardés collectivement, et les grands troupeaux des plus riches, surtout ceux de la couronne. 15 juin 2018 - Le pays de Jésus, la Palestine - KT42 - portail pour le caté La terminologie biblique en matière de peuples reflète plus un idéal qu'une réalité, et en particulier un projet de différenciation élaboré durant la période post-exilique. J.-C.-70 ap. Les pentes des collines peuvent en revanche être mises en culture grâce à des travaux de terrassement ; des terrasses de culture servent à retenir l'écoulement des eaux et à stabiliser les sols, ce qui est très favorable pour le développement des cultures arbustives. Selon la Genèse, ce nom est donné au patriarche Jacob après son combat d'une nuit contre un inconnu. À l'époque achéménide, l'hébreu est supplanté par l'araméen dans les communautés de Palestine et de la diaspora, et l'usage de l'alphabet araméen se répand parallèlement, entraînant la disparition de l'alphabet paléo-hébraïque vers le Ve siècle. L'archéologie tend en revanche à situer les débuts de leur histoire aux derniers siècles du IIe millénaire av. Celui-ci relie deux étendues d'eau intérieures, le lac de Tibériade et la mer Morte. Le Livre d'Ezéchiel et le Deutéro-Isaïe rapportent les débats qui sont survenus entre les personnes revenues de l'exil, essentiellement des élites administratives, intellectuelles et religieuses, et celles qui étaient restées pour savoir qui avait la légitimité sur le pays de Juda et le culte de Yahweh. Les Samarita… La femme ne peut en revanche demander la dissolution de l'union. Les nombreuses recherches archéologiques qui ont porté sur cette région pour le XIIe et le XIe siècle av. Le cas le mieux connu est celui de Ba'al, dieu de l'Orage dont le culte aurait été importé de Phénicie (Tyr) par la reine Jézabel selon le Livre des Rois, mais qui est en fait à cette période la divinité majeure des régions levantines depuis de nombreux siècles et n'a sans doute pas attendu cette période pour s'implanter dans les hautes terres, même s'il est vrai qu'il semble plus populaire dans les régions côtières[159]. Ils mettent aussi en avant la « Loi », comportant en particulier divers principes identitaires dont l'interdiction de l'union entre Juifs et non-Juives[97]. La population de cette province se prétend héritière légitime d’Israël. Ce mot dérive de la racine signifiant « passer », et semble lié à une situation sociale faible et instable. Cette campagne, du fait de son statut de seul événement majeur connu pour une période cruciale, a suscité beaucoup de débats et s'est vue attribuer diverses incidences politiques et phases de destructions de sites archéologiques, sans consensus faute de documentation suffisamment variée et d'une datation assurée[57]. Cette réforme initiée par des descendants des Judéens autour du Temple de Jérusalem n'a pas effacé l'opposition traditionnelle entre Israël et Juda. Cela ne doit pas masquer l'aspect novateur des textes bibliques, en particulier du projet de l'« histoire deutéronomiste » et de l'écriture et la mise en forme de la Torah. Parmi les autres rituels qui pourraient avoir été liés à une forme de divination, la Bible évoque l'usage d'objets appelés tĕrāpîm, qui pourraient aussi avoir servi à des rituels de guérison voire à d'autres usages[191].