En 2012, l’AAFEX a signé une nouvelle convention avec l'AFD dans le cadre du renforcement des capacités d’exportations des entreprises bénéficiaires vers les pays du Nord et de la sous-région. Le criollo est un cacao cultivé dans la forêt tropicale d'Ambanja, et compte parmi les cacaos les plus demandés au monde. Sur les 88 Mt de gaz à effet de serre émis par l’agriculture, 46 % sont imputables à l’élevage et 40 % aux cultures. Cette décision a entraîné la suspension de la coopération de l’UE, notamment en terme d'aide budgétaire. En période d’étiage (en été), l’agriculture représente 79 % de la consommation totale. Mis en oeuvre à la demande du Groupe des États ACP, il est financé par le Fonds européen de développement à hauteur de 29,5M€ afin de soutenir durablement leurs exportations. Un nouveau protocole d’accord de deux ans (2013-2014) est entré en application le 1er janvier 2013. L'insécurité alimentaire touche également les quartiers populaires des grandes zones urbaines, alimentés par un exode rural important et une croissance démographique exponentielle, et ne bénéficient pas d’une croissance économique suffisante. Le processus a conduit à l'élection de M. Hery Rajaoramampianina à la tête du pays. En 2016, Madagascar demeure le premier producteur mondial de vanille avec 2,926 millions de tonnes par an, devançant la Chine et les Comores; la production de café s’établit à 48 000 tonnes et la production de girofle à 21 864 tonnes, ce qui le place respectivement au 19 e et au 6 e rang mondial(FAO) . Des partenariats intra-Cirad existent et seront à renforcer dans le cadre régional (avec les dispositifs de partenariat de La Réunion, le Centre de Recherche et de Veille sur les maladies émergentes dans l'Océan Indien/CRVOI, dans le cadre du projet QualiReg), mais aussi localement (Services de l’État, Université, Institut Pasteur). Ce programme a pour objectif final d’assurer la sécurité sanitaire des aliments pour tous les consommateurs, ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique) et UE, et donc de disposer d’un système national cohérent pour l’ensemble des produits en évitant le développement de systèmes de sécurité sanitaire à deux vitesses. Cette filière fait face à une diminution du tonnage des captures de crevettes, -13% de 2011 à 2012. Les pays de la zone ESA sont les seuls à avoir mis en place un APE intérimaire en Afrique. Cette situation font de ces quartiers des zones de tensions politique et sociale extrêmes. En 2003, le Syndicat des industries malgaches (SIM) dénonce la détaxation sur les importations de matières premières qui bénéficie principalement aux sociétés de production agroalimentaire de l'empire Tiko et au détriment des producteurs locaux. En complément, à l'issue des formations[30], des mesures d'appui à l'installation des jeunes en agriculture seraient à mettre en œuvre. Le 12 décembre 2007, Madagascar signe un accord de partenariat économique avec les états de l'Est austral africain et s'engage à ne pas produire de coton, de cacao, de café et de sucre[9]. Le COLEACP (Comité de Liaison Europe-ACP), en collaboration avec un consortium d'organisations européennes spécialisées dans la sécurité sanitaire des aliments dont la Direction générale de l'alimentation (DGAL), le CIRAD, l’ANSES, le GIP FVI et l'École Nationale des Services vétérinaires (ENSV) sont membres, s'est vu confier par l'Union européenne la mise en oeuvre du programme EDES. Mais cette production est en forte décroissance : de 3 000 tonnes en 2004, elle est passée à 1 700 tonnes en 2010 et à 1 000 tonnes en 2013[17]. Malheureusement l’érosion des sols cause un problème. Aller à la recherche, Télécharger la fiche Madagascar - collection 2015 (PDF, 242 Ko). Les pertes causées par la mauvaise conservation des récoltes (insectes, rongeurs et maladies) et le manque flagrant d’infrastructures limitent la capacité de production du pays. En 2017, Madagascar retrouve une place de leader en assurant 80% de la production mondiale de vanille, une culture qui contribue à hauteur de 5% du PIB grâce à des prix atteignant 600 euros le kilo[18]. Plus récemment, la DGER appuie le processus de redéfinition du système national de formation agricole et rurale malgache. La grande île est aussi le théâtre de gigantesques invasions de criquets depuis 2009 (500 milliards décomptés lors d'une invasion en 2013) qui engloutissent toutes les cultures sur leur chemin en à peine quelques heures. L’insécurité alimentaire affecte une partie importante de la population : c’est le cas de 35 % des populations rurales et des populations urbaines les plus pauvres. À partir de 2004, la grande Île se lance dans un programme de réforme agraire visant à sécuriser les droits des paysans et à se préparer à l'alignement du prix de son riz avec les prix internationaux. Comme le riz, 60 % de la production du manioc est réservé à la consommation domestique. L'agriculture malgache compte parmi celles qui n'ont jamais effectué de transition agraire vers la privatisation à grande échelle, les solutions chimiques (moins de 3% des terres concernées), et les infrastructures nécessaires à la mise en circulation et la transformation des produits récoltés[3]. La culture du riz est majoritaire (87 % des exploitations, 60 % des surfaces cultivés), mais selon une enquête de 2004, 45 % des récoltes de paddy vont directement à l'autoconsommation, 18% aux stocks, et 37% à la vente[3]. Il semble que ce chiffre soit en 2015 en baisse sensible, nombre d'éleveurs s'étant retirés de la filière en raison des risques sanitaires. Ce livre « Agriculture, pauvreté rurale et politiques économiques à Madagascar » synthétise les résultats de cette recherche. Cependant, dans les dernières années, le poids moyen du zébu à Madagascar est passé de 650 kg à 300 kg par tête[15]. Le total des importations de produits agroalimentaires en provenance de Madagascar s'est élevé en 2013 à une valeur de 185M€ (en hausse de 12% par rapport à 2012) pour un tonnage de 45 000t (en hausse de 14% par rapport à 2012). En 2014, la production de riz paddy s’est élevée à 3,6 millions de tonnes. Une étude de l'agriculture et de l'élevage à Madagascar, même ré¬ duite à une simple mise au point, conduit à embrasser la plus grande partie de la géographie humaine et économique de ce pays tant l'agri¬ culture et ses activités associées y … Les éleveurs intégrés dans cette filière se procurent les poussins auprès d'accouveurs et les aliments auprès de sociétés spécialisés en aliments du bétail. Madagascar s'est également engagé dans la négociation de l'accord de partenariat économique (APE) pour la région de l'Afrique orientale et australe (East and Southern Africa (ESA) en anglais). Cet APE intérimaire regroupant Madagascar, Maurice, les Seychelles et le Zimbabwe s'applique dans sa totalité (y compris le cumul des origines) depuis le 14 mai 2012, suite à la dernière signature d'un pays de la zone (le Zimbabwe). Le maïs, le haricot et la patate douce sont les autres cultures vivrières importantes du pays. En dépit de cela, Madagascar ne parvient pas à s’ex-tirper de l’ornière de la pauvreté et du sous-développe-ment, voire … 3En termes de consommation – évaluée à 6 milliards de m 3 par an –, l’agriculture occupe le premier rang (48 %), devant les usages domestiques (24 %) et la production d’énergie (22 %). Il constitue l'aliment de base de la population malgache, l'une des plus grosses consommatrices de riz dans le monde : 140 kg de riz cargo (riz décortiqué) par habitant et par an selon la FAO. La production malgache de riz est elle passée de 2,8 millions de tonnes en 2003 à 3,7 millions de tonnes en 2007. Le gouvernement de M. Ravalomanana conduisait une politique de développement rural qui devait augmenter la productivité, augmenter les superficies irriguées, préserver le capital naturel, promouvoir la diversification et la transformation des produits agricoles, respecter les normes internationales de qualité, gérer de façon transparente et rationnelle les ressources halieutiques et assurer leur pérennité. A côté de l’agriculture de subsistance existent des filières d’exportation (crevettes et produits halieutiques 8 550t ; litchis : 16 000t ; vanille : 1 200t) qui permettent des rentrées de devises importantes. Obligations fiscales et diverses obligations nécessaires avant d'entamer les opérations Depuis 1960, la croissance de la population et la pression foncière en milieu rural se sont accrues. Malgré un potentiel certain (bovins : environ 8millions de têtes), le secteur des productions animales ne progresse pas. Madagascar est un pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) et un PMA (Pays les moins avancés). Au niveau de la coopération technique et de l’aide au développement d’amont, les outils mis en oeuvres sont importants tant au niveau de l’AFD que du CIRAD et des ONG françaises : (i) de portée générale comme l’Appui aux politiques et stratégies de développement agricole (PAPSA) financé par l’AFD 3M€ (2011-2014) ; Une intensification de la production figure parmi les priorités du ministère de l’agriculture à travers des projets d’appui aux petits agriculteurs et des projets d’agrobusiness. La production devra être doublée d'ici un an »[7]. L’utilisation d’intrants et la mécanisation sont peu développées. L’acidification des sols (résultant notamment des pluies acides) a pour conséquence une diminution de la fertilité des milieux naturels et des cultures. La baisse d’activité liée à l’apparition du virus White Spot, et aux problèmes de compétitivité dus à l’augmentation des charges sous l’effet du prix du pétrole et des aliments, a conduit cette filière à s’adapter et à investir de façon importante. Madagascar est membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis le 17 novembre 1995. Il existe aussi une filière industrielle très minoritaire de poules pondeuses (600 000 à 650 000 têtes) et de poulets de chair (4 millions de têtes). En matière de pêche, Madagascar est membre de plusieurs organisations multilatérales, de coopération sous régionale en matière halieutique (Commission de l’Océan Indien), de gestion des ressources (Commission des Thons de l’Océan Indien), de partenariat en matière scientifique (South-West Indian Ocean Fisheries Project). Il s’agit pour la plupart d’exploitations familiales de petite taille (0,8 ha de moyenne) et très morcellées. Les élevages sont situés majoritairement dans les Hautes Terres et dans les régions sud. Lancement du programme AFAFI-Sud (Appui au financement de l'agriculture et aux filières inclusives) Le programme AFAFI-Sud est financé par l'Union européenne dans le cadre du 11ème FED. Madagascar: l'agriculture urbaine pour nourrir les habitants d'Antananarivo? Mais le manque de ressources fourragères limite son développement. Manque de routes et de pistes empêchant l’accessibilité aux parcelles. La gamme des productions de l'agriculture et de l'élevage malgaches est très étendue ainsi qu'on a … Le gouvernement souhaite développer la production afin de satisfaire les besoins du pays ainsi que ceux des îles voisines. Madagascar est toujours un pays à vocation agricole : sur les 21 926 221 d'habitants (estimation de la CIA en 2011), environ 78 % de la population vit encore en milieu rural soit 17 102 452 personnes. Lors de son accession à la présidence du pays en 2002, l'homme d'affaires Marc Ravalomanana ayant fait fortune avec son groupe agroalimenatire Tiko se lance dans une politique de favorisation de ses entreprises dans la conduite des affaires du pays[4]. L'agriculture à Madagascar : comment réaliser la révolution dans le secteur agricole ? L'instabilité politique dans laquelle le pays est plongé est par ailleurs un facteur pénalisant pour la poursuite des négociations. — La place de l'agriculture et de l'élevage dans la vie économique malgache. L’agriculture emploie un cinquième des travailleurs des Caraïbes et produit une partie considérable du revenu de la région. Environ un enfant de moins de 5 ans sur deux souffre d’insuffisances pondérales modérées et graves, et 53% de retard de croissance. Une campagne de croissance de la natalité est mis en place et effective entre 1950 et 2000, mais cela ne résout pas les vides démographiques dans certaines régions du pays, et donc les ressources humaines nécessaires à l'exploitation des terres[3]. Un point focal est également désigné côté français, basé au CRIPT (Centre de ressources en innovation pédagogique et technologies) de l’Île de la Réunion, afin d'assurer la circulation de l’information entre les différents intervenants, ministères et au sein du comité de suivi. Elle n’a pas couvert tout à fait les besoins du pays ; il a fallu importer 200 000 tonnes. Ce projet a été conçu en forte interaction avec l’Agence Universitaire de la francophonie, la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement. En 2013, la Commission de l'Océan Indien a souligné le rôle que pouvait jouer Madagascar comme «grenier alimentaire de la région Océan Indien». Lors des Accords de Marrakech, ces pays avaient été identifiés comme pouvant potentiellement pâtir de la libéralisation des échanges agricoles. Madagascar dispose d'essences de bois variées. Des élections présidentielle et législatives se sont tenues fin 2013. priorités du ministère de l'agriculture à travers des projets d'appui aux petits agriculteurs et des projets d'agrobusiness. Depuis l’entrée en vigueur, les comités de suivi se sont réunis, s’intéressant notamment aux réformes législatives, institutionnelles et fiscales que ces 4 pays devaient mettre en place, y compris grâce au soutien du FED. Madagascar : un conflit d’entrepreneurs ? Le partenariat public-privé a été fortement encouragé, ainsi que la consolidation des réseaux universitaires (niveau national, régional et international). Mais il connait depuis plusieurs années de sérieuses difficultés en raison des nombreuses contraintes (financières, alimentaires, sanitaires, organisationnelles) qui pèsent sur ce secteur. En outre, Madagascar est un PEDINPA (pays en développement importateur net de produits alimentaires). Selon le PAM et l'UNICEF, environ 35% de la population rurale de Madagascar sont affectés par l'insécurité alimentaire sévère et 48% sont vulnérables à l'insécurité alimentaire. Aller au contenu Elle a été un secteur porteur contribuant à la rentrée de devises (exportations de crevettes d'élevage), à l'amélioration des revenus des paysans pisciculteurs, à la création d'emploi mais connaît actuellement une crise. Le Programme alimentaire mondial (PAM) estime que 35% des décès des enfants malgaches de moins de 5 ans sont liés à la malnutrition. Centre Forestier de Recyclage –Thiès, 25 au 27 février 2003, Sénégal . Par exemple, le riz blanc makalioka est une espèce fragile propre au pays, et son rendement est menacé par les changements climatiques récents[15]. 1.1 Caractérisation de l’agriculture haïtienne 3 1.1.1 Les structures agraires de l’agriculture haïtienne 3 1.1.2 Les services d’appui à l’agriculture haïtienne 5 1.1.3 Les systèmes de production et filières 7 1.2 L’insertion de l’agriculture haïtienne dans l’économie nationale, régionale et