Yémen: la guerre de la faim 15 avril 2019 Par Disclose. Les Émirats arabes unis sont directement intervenus dans la guerre civile yéménite notamment en envoyant des troupes de mercenaires colombiens dès 2015[434]. Le 28 avril, les funérailles rassemblent des milliers de partisans houthistes[373], et les rebelles tirent 8 missiles de représailles sur l'Arabie saoudite, tuant 1 civil[373]. L'ONU souligne début 2021 que le Yémen a « perdu plus de deux décennies de développement » et pourrait devenir un « État non viable » et « très difficile à reconstruire »[470]. Pour mieux comprendre ce conflit souvent oublié, nos explications, en cartes et en images. Le 18 avril, une nouvelle manifestation est organisée en présence du gouverneur Aïdarous al-Zoubaïdi[217]. Le 10 avril 2016, le cessez-le-feu entre en vigueur[206]. Le Yémen est marqué par un conflit armé depuis janvier 2015 (A. HASSAN/AFP). Le 27 octobre 2015 un hôpital de Médecins sans frontières est détruit dans le district de Haydan par la coalition[144]. Le 18 octobre, un drone américain attaque un convoi de quatre véhicules et tue 8 membres d'Al-Qaïda, à Al-Rawda, dans une région de la province de Chabwa[295]. Les débris font un mort[367]. Les îles de Kamaran, dans la mer Rouge, et de Socotra dans la mer d’Arabie sont également placées sous son contrôle. Le 5 juin, le Qatar est exclu de la coalition militaire arabe, sous commandement saoudien, en raison de « son soutien au terrorisme »[332]. Le 15 octobre, Maïn Abdelmalek Saïd est nommé Premier ministre, en remplacement d'Ahmed ben Dagher[386]. Le bilan de ces séries de raids aériens est de 22 morts du côté d'Al-Qaïda et de 2 civils tués[311]. Au même moment a lieu une escalade dans les affrontements[233]. Le 5 avril 2016, la marine américaine intercepte un bateau iranien chargé d'armes pour les Houthis[205]. En juillet 2020, Amnesty International révèle qu'une entreprise belge, le campus d'entraînement John Cockerill établi en France, formait des soldats saoudiens combattant au Yémen. Le 29 mars 2016, les loyalistes, qui contrôlent déjà le port de Midi, lancent une offensive en direction du sud et de l'est, vers la ville du même nom, puis tombent dans une embuscade tendue par les Houthis[201]. [440][source insuffisante]. Entre le 2 et le 6 mars, les États-Unis mènent une série de frappes aériennes, plus d'une quarantaine contre les djihadistes d'AQPA, il s'agit alors de la plus intense série de bombardements depuis le début de l’intervention américaine dans ce pays, en 2002[312]. Le 27 juillet, un attentat fait sept morts à Marib[237]. Le 14 novembre 2016, la coalition militaire bombarde un convoi de camion qui transportait des marchandises, tuant 13 civils, dont un enfant[299]. Trois ans après le début de l'intervention internationale, l'opposition au rôle de l'Arabie saoudite dans la guerre civile au Yémen s'est néanmoins accrue à Washington. Pour l'année 2019, 78 enfants de moins de 16 ans sont morts en raison de cette maladie et plus de 52.000 cas suspects ont été enregistrés dans le pays[468]. Hussein Al-Ali a notamment fourni aux houtis des armes légères et des missiles balistiques de fabrication nord-coréenne[453]. Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. Le 3 octobre 2018, le Conseil de transition du sud lance un appel au « soulèvement pacifique »[351]. Selon l'ancien négociateur de l'ONU sur le Yémen, Younès Abouyoub : « Historiquement, les dirigeants houthistes ont peu de relations avec Téhéran (...). Selon un rapport remis aux élus du Congrès des États-Unis le 12 avril 2018, par les services de renseignement militaire, 22 millions de yéménites sur 30 au total se trouvent en situation de risque humanitaire[466]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Comprendre []. Le 24 mars, au moins 20 rebelles houthis et sept soldats yéménites sont morts dans la province de Chabwa dans des combats[318]. Le 18 septembre 2016, le siège de la Banque centrale est déplacé à Aden[274]. En 2018, BuzzFeed affirme que les Émirats emploient des mercenaires français et américains pour mener des assassinats ciblés à Aden contre des membres des Frères musulmans[437]. Par ailleurs, des combattants tribaux tendent une embuscade contre un convoi de rebelles, dans la région de Sawmaa, faisant ainsi neuf morts, du côté des rebelles. Le Yémen est un pays arabe situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d’Arabie. Depuis la guerre au Yémen, "nous, les enfants, on a changé" diffusé le 08/02 VIDEO. Par ailleurs, l’organisation Human Rights Watch publie des photos de bombes à sous-munitions utilisées selon elle par l’Arabie saoudite et fournies par les États-Unis. Des combats éclatent à Aden le 7 août entre les forces loyalistes du président Hadi, soutenues indéfectiblement par l'Arabie saoudite, et le Cordon de sécurité, une force formée par les Émirats arabes unis, mais affiliée aux séparatistes du Conseil de transition du Sud[395]. Pour Jean-Francois Corty, directeur des opérations internationales de Médecins du monde, « les démocraties occidentales, dont la France et les États-Unis, ne sont pas neutres, puisque le conflit les implique et les concerne. Il se réfugie en février à Aden, port stratégique du sud du pays, puis en Arabie saoudite, après le début de l'intervention saoudienne en mars de la même année[45]. Selon le journal Le Monde, l'Arabie saoudite mène depuis longtemps une politique d'affaiblissement de l'État yéménite[54]. Le 19 avril 2018 est annoncée la mort du major général Hussein al-Koubari, commandant du bataillon houthiste numéro 83 obus d'artillerie sur la frontière saoudienne, l'un des derniers haut-commandants pro-Saleh et membre de la Garde républicaine[368]. À l'est, ils progressent de 10 km, grâce à l'aviation saoudienne et reprennent des positions à Jebel Al-Nar, ainsi qu'un avant-poste du camp militaire Khaled. Le 11 octobre 2017, dix membres d'Al-Islah, dont des explosifs ont été retrouvés chez eux, sont arrêtés à Aden après un attentat ayant coûté la vie à un prédicateur pro-Émirats arabes unis[338]. Le 20 mars 2015, un double attentat suicide visant des mosquées chiites à Sanaa, en représailles à l'avancée des Houthis, fait 142 morts[115]. Tell friends. Les premières victimes de la guerre au Yémen sont les enfants. Le 11 avril, 5 soldats soudanais sont morts et 22 autres blessés lors d'opérations militaires destinant à prendre des zones aux Houthis[323]. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à. En mars 2019, a lieu à Kouchar, dans le gouvernorat de Hajjah, un soulèvement des Hachid contre les Houthis, avec qui ils étaient alliés depuis 2014 en échange de la non-ingérence des rebelles dans leurs affaires. Le 28 janvier 2018, peu après l'expiration de l'ultimatum, les séparatistes prennent le contrôle du siège du gouvernement[344]. Le 27 septembre, des sources sécuritaires annoncent que les rebelles Houthis attaquent la maison du chef des services de renseignement à Sanaa. Le 12 février 2016, Nihm et le siège de la 312e brigade, situés dans le gouvernorat de Sanaa, sont repris par les loyalistes[188]. Explore a map, messages, pictures and videos from the conflict zones. Bombardements, choléra, famine : la population civile est en première ligne. Une coalition menée par l’Arabie saoudite est intervenue à partir de mars 2015 aux côtés du gouvernement. L'ancien président Ali Abdallah Saleh propose une « paix des braves » et des négociations avec les Saoudiens[199]. D'une manière générale, les Houthis nomment leurs membres à la tête des renseignements et de l'armée et infiltrent également le Congrès général du peuple[356]. L’entrée en guerre de l’Arabie saoudite au Yémen, plongé dans la guerre civile, ouvre un nouveau front au Moyen-Orient dans la lutte que se livrent Riyad et Téhéran. Le même mois, les rebelles Houthis prennent le contrôle de Damt, dans le gouvernorat de Dhale, ainsi que de la base de Dhoubab, de Taëz et de Madaribah, à Lahij[146]. Le 23 décembre 2017 a lieu la séance inaugurale de l'Assemblée nationale sudiste, au cours de laquelle Ahmed Saïd ben Brik est élu président et Anis Yossouf Ali Louqman vice-président de cette chambre parlementaire[341]. Le Yémen (en arabe al-Yaman, اليَمَن) est un pays du Moyen-Orient, situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Arabie et frontalier de l'Arabie saoudite au nord et du Sultanat d'Oman au nord-est. En novembre 2019, Armed Conflict Location and Event Data project (Acled), un projet de l'Université du Sussex, affirme avoir recensé au moins 100 000 morts dans les combats et les bombardements du conflit au Yémen depuis 2015, sans compter les victimes de la crise humanitaire[35]. Or contester une alliance avec des pays qui ne respectent pas le droit humanitaire international reste très difficile chez nous, en France ». Le 6 septembre 2016, les Houthis arrêtent le journaliste Yahya al-Joubaïhi et le condamnent à mort le 13 avril 2017 pour « espionnage »[272]. De son côté le président iranien, Hassan Rohani salue la prise de pouvoir des Houthis, en déclarant soutenir « la stabilité et la paix »[93]. Ils lui demandent, dans une lettre ouverte, des explications sur la situation d'une ancienne usine Total située au Yemen. En septembre 2020, un échange de prisonniers a lieu entre les forces houthis et le gouvernement, comprenant la libération de 400 membres des forces gouvernementales et près de 700 houthis[418]. L'ONG Save the Children salue cette mesure mais la juge insuffisante, et réclame l'ouverture du port d'Hodeida aux importations commerciales, essentielles pour nourrir la population[340]. En 2018, une association yéménite de défense des droits de l'homme porte plainte contre Mohammed Ben Salman, l'accusant d'avoir « sciemment » attaqué des populations civiles au Yemen[425],[426]. Le 21 février 2015, Hadi, dont la démission a été refusée par le Parlement et qui était en résidence surveillée à Sanaa, prend la fuite vers Aden, ville du sud du pays[102] et devenue par la suite capitale de facto[103]. Jump to map. Ces engins sont interdits par un traité international depuis 2008, approuvé par 116 pays, mais dont Riyad et Washington ne sont pas signataires[131]. Le jour-même, après la prise du gouvernorat de Lahij par les rebelles, le ministre de la Défense loyaliste, Mahmoud al-Soubeihi est capturé par les Houthis qui, au même moment promettent 93 000 $ pour la capture du président Hadi[122]. Il a également déclaré que les armes avaient tué des centaines de civils et dénoncé la frénésie des États-Unis de fournir des armes à la suite de la menace iranienne contre le régime du Golfe en 2019[469]. Liveuamap is opendata-driven media platform that change the way you receive latest news. Le 20 décembre 2015, le cessez-le-feu est prolongé d'une semaine alors que de nouvelles négociations sont prévues le 14 janvier 2016[161]. Selon lui, les frappes aériennes émiraties dirigées contre les bases de l’armée yéménite ont fait 300 morts et un nombre non précisé de blessés. On … Le même jour, la coalition largue des vivres et des armes aux habitants de Ta'izz, qui sont alors assiégés par les rebelles[178]. Dans un pays peuplé à 60% de musulmans sunnites, les zaydites (un courant chiite différent du chiisme iranien) ont commencé à se révolter dès 2004, rappelle France Culture. Cette victoire leur ouvre la route de la province de Marib, l'une des plus riches du pays[416]. Le Yémen est plongé dans le chaos depuis près de trois ans. Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. En 2011, dans la foulée des printemps arabes, les rebelles se joignent à la contestation étudiante, au cou… Mohammed Ali al-Houthi, cousin de Abdul-Malik al-Houthi, prend le pouvoir en tant que président du Comité révolutionnaire. Au moins deux civils sont tués et cinq soldats saoudiens sont faits prisonniers[132]. Le 5 mai, des rebelles Houthis pénètrent pour la première fois en territoire saoudien et attaquent la ville de Najran[132]. Le 10 janvier 2016, un bombardement cible un hôpital soutenu par MSF, dans le nord du Yémen, et fait six morts. Le 6 mars 2017, 22 rebelles Houthis sont tués dans des raids aériens de la coalition arabe, près de Hodeïda et dans des combats, dans les environs de la ville de Mokha[313]. Le 12 avril, au moins 15 rebelles et 3 soldats yéménites sont tués dans de violents combats et des raids aériens de la coalition au sud-est de Mokha dans l'ouest du Yemen[324]. Le 21 mars 2015, lors d'une allocution télévisée, Hadi déclare que « le drapeau de la République du Yémen flottera sur les montagnes de Maran à Saada, et non pas le drapeau iranien » et que « L'école du [chiisme] duodécimain suivie en Iran ne sera pas acceptée par les Yéménites, qu'ils soient Zaïdites ou Chafiites »[116]. Les Houthis empêchent l'approvisionnement de l'aide humanitaire de la ville de Ta'izz et engendre la fermeture d'un de ses hôpitaux[166],[167]. Si elle donne notamment pour explication à son intervention, la volonté d'empêcher que ne s'établisse un régime pro-iranien à ses frontières, elle le fait légalement, conformément à l'appel du président Abd Rabbo Mansour Hadi en exil reconnu par la communauté internationale[54]. La coalition promet de respecter la trêve[207], de même que l'armée loyaliste, selon son chef d'état-major, Mohammed Ali al-Makdachi[208] et les Houthis[209]. Le 23 décembre 2015, le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à un cessez-le-feu durable[165]. Il n'est cependant pas reconnu par l'ONU[281], la France et le Royaume-Uni[282]. Les deux belligérants acceptent de mettre en place un organisme de surveillance du cessez-le-feu[162]. Mehdi Hussein al-Machat Kassem Labozah Abdel Aziz ben Habtour (depuis 2016) Les combats se déplacent ensuite à l'est d'Aden, dans les gouvernorats d'Abyane et Chaboua. En signe de protestation contre cette démission, le port et l'aéroport d'Aden, sont fermés[73]. Il faut dénoncer cela et être proactif car, potentiellement, avec ce blocus quasi-total, on peut parler de famine planifiée et si rien n’est fait il s’agira d’un crime de guerre ». Le maire de Sanaa, Abdel Kader Hilal, y trouve également la mort[290].