[Le Monde d'Après] La France à l’heure des choix : investir dans la transformation de notre économie et de nos territoires. De nombreuses autres productions régionales caractérisent le système agricole français : Le secteur secondaire représente 20,6 % du PIB en France en 2006, et occupe 24,4 % de la population active[118]. Les faibles augmentations des salaires nets, liées à la hausse de l'imposition, à la réduction du temps de travail, ont abouti, en raison de l’inflation ressentie lors du passage à l'euro et à l'augmentation sensible de certains prix, à un sentiment de perte de pouvoir d'achat. Avec un PIB nominal de 2,771.622 milliards de dollars, la France est la 6e puissance économique mondiale et se place derrière les États-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et l’Inde mais devant le Royaume-Uni[14][réf. ), un dispositif d’accueil renforcé des talents internationaux (étrangers ou français expatriés de longue date) a été mis en place : Les évolutions de salaires sont différentes en fonction des catégories socioprofessionnelles : entre 2000 et 2005, le salaire annuel net moyen des ouvriers à temps complet a augmenté de 4 %, contre une hausse de 1,8 % pour les cadres, 0,7 % pour les employés, et une stagnation pour les professions intermédiaires[154]. Le rapport public du ministère[124] chargé de l'industrie constate d'une part que l'industrie française perd des parts de marché à l'exportation et d'autre part que si le solde des échanges de produits manufacturés se dégrade en France, il ne cesse de s'améliorer en Allemagne[125]. La France est en particulier victime d'une désindustrialisation accélérée. Proposition de loi nº 3109 relative au renforcement de l’inclusion dans l’emploi par l’activité économique et à l’expérimentation « territoire zéro chômeur de longue durée » Version PDF Accéder au dossier législatif Accéder aux amendements Notice XML Notice JSON Version HTML Victime d'un chômage structurel important et d'un taux d'emploi salarié en dessous des taux usuels rencontrés dans les pays comparables[Combien ? Malgré tout le rapport entre les économistes et les politiques ne sont pas simples. Marc Chevalier, « De l'importance des usines ». L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche,… La dernière dévaluation intervient en 1983, puis le gouvernement engage une période de « désinflation compétitive » qui est respectée par les gouvernements suivants. Les deux guerres mondiales du XXe siècle, puis la décolonisation, réduiront le poids économique de l’Europe en général dans le monde, et de la France en particulier. Toutefois, à l'intérieur du décile 9 (les 10 % les plus riches), les écarts se sont accrus. Elle est la première destination touristique mondiale[88],[89] et possède la deuxième ZEE (zone économique exclusive) du monde après les États-Unis[90]. Sur le littoral et dans les massifs montagneux, l'attractivité économique est de nature résidentielle. Par ailleurs 47 % des sociétés françaises du secteur des technologies de l'information et de la communication créées entre 1998 et 2001 ont été vendues à des sociétés étrangères[191]. Entre 1946 et 1973, la France connaît une période de très forte croissance (en moyenne 5 % par an) que l’économiste Jean Fourastié a, a posteriori, qualifiée de « Trente Glorieuses ». Une feuille de route pour le développement économique de l'Île-de-France. La consommation est la « principale composante de la croissance en France »[79] : 1,6 point de croissance sur 2,2 en 2006 et 0,8 sur 0,4 en 2008[80]. Toutefois d'après l’économiste Bruno Tinel « le ratio dette publique/PIB s’avère trompeur : il compare un stock (la dette) à un Flux (le PIB, qui se renouvelle chaque année). Pour cela, les agents utilisent internet, le SIG de la collectivité, un CRM, achètent de la donnée (fichier des entreprises) et des études auprès de cabinets spécialisés. La politique des 35 heures a accru la productivité horaire française, qui est une des plus élevées au monde[221]. Outre ce processus de rattrapage, d'autres dynamiques sont donc à l'œuvre. En 2019, les 10 % de Français les plus riches détiennent 46 % du patrimoine brut quand les 50 % les plus pauvres en ont 8 %[28]. « plus de 10 millions de kilomètres carrés, pour l'essentiel situés outre-mer, dans trois océans (Atlantique, Indien et Pacifique) et sous tous les climats ». Quoi qu'il en soit, les économistes essayent depuis quelque temps de mieux répondre aux attentes des Français. Avec 31 des 500 plus importants groupes mondiaux en 2015, la France est au 4e rang du Fortune Global 500, derrière les États-Unis, la Chine et le Japon, mais devant l'Allemagne et le Royaume-Uni. La dette publique, mal maîtrisée, connait une hausse ininterrompue, pour dépasser les 2 000 milliards d'euros, en 2014, au-delà de 97 % du PIB, classant la France parmi les pays les plus déséquilibrés, sur ce plan. Par contre, la part des grands corps d'ingénieurs s'est effritée passant de 10 % en 1993 à 5 % en 2002[185]. hal-01183470 « La France est hantée par l'idée de déclin. La France, comme nombre de pays, a été affectée par la crise économique mondiale[43]. La population active occupée, c'est-à-dire ayant un emploi compte 25,9 millions personnes en 2008[143] contre 22,3 millions en 1995. Finalement, le gouvernement optera pour la création en 2008 du Fonds stratégique d'investissement à qui cette mission sera confiée. Situation économique, sociale et territoriale de la France - La Réunion La présente note d’information a pour objectif de fournir des informations dans la perspective de la visite à La Réunion, du 17 au 21septembre 2018, d’une délégation de la commission du développement régional du … Le territoire du CDT « Coeur économique - Roissy - Terres de France », d’une superficie de 62,5 km², se situe en interface entre la zone agglomérée et la zone rurale en limite nord de l’agglomération parisienne. En 2007, ses dépenses s'élevaient à 41 milliards d'euros soit 2,15 % du PIB[146], cela sans compter les dépenses liées aux allègements des cotisations sociales destinées à favoriser l'emploi qui, de leur côté, s'élèvent en 2007 à 21,7 milliards d'euros[146]. Par contre si le taux de salaire horaire est fixé plus haut que la productivité des salariés, alors les entreprises auront tendance à licencier ces personnes où à ne pas les embaucher. La majorité des économistes non libéraux estime que la déréglementation mise en œuvre depuis le début des années 1980 est suffisante voire excessive. Ces mesures peuvent conduire à un phénomène de « trappe à bas salaires » car, comme le relève le rapport de la commission des finances du Sénat en 2004, « en concentrant les allègements sur une zone très étroite de salaire, on introduit un frein aux carrières salariales. En 2007, l’agriculture emploie 1 005 100 en équivalent temps-plein[112]. Ces commissions mettront en avant : Si au niveau de l'enseignement supérieur, les choses ont bougé, malgré tout, les économistes sont partagés sur le bilan de mise en œuvre des préconisations contenues dans ces rapports. En France, son poids dans l’économie a fortement décliné au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Cette perception est peut-être due au relativement faible pourcentage de ceux qui ont suivi des cours d'économie (35 %)[208]. Un cercle vertueux de la croissance fordiste est donc à l'œuvre[32]. La première visant à faire élire un candidat sur « le registre de la volonté et de la proximité » alors que la « démocratie d'action est confrontée à la complexité et à la contrainte »[214]. En 1939, la consommation de carburant en France était de 3 millions de tonnes de carburant utilisé par, entre autres les 2 015 000 voitures et 654 000 camions du parc national, tandis que la production métropolitaine était de 50 000 tonnes de carburant. En 2004, la France a produit 70 millions de tonnes de céréales. Voici nos principales conclusions. Si la très forte croissance de grands pays tels que la Chine et l'Inde est liée au fait qu'ils sont en phase de rattrapage, il n'en demeure pas moins que cette situation va entraîner un questionnement en France et en Europe car, c'est leurs places de grandes puissances mondiales qui sont en jeu. Jacques Delpla et Charles Wyplosz quant-à-eux dans un livre intitulé La Fin des privilèges, payer pour réformer, préconisent de racheter les privilèges accordés parfois de longue date à certaines professions. À la suite de la montée en puissance de la Chine, la France devient sur la période la 5e puissance économique. Les marchandises sont transportés par oléoducs et gazoducs (pétrole, gaz), par fret (céréales, charbon, sable…), ou par camions (produits finis…). Le taux de prélèvements obligatoires français est supérieur de plus de quatre points à la moyenne européenne. La réglementation au niveau national du bonus des traders, L'allongement de l'âge normal de départ à la retraite comme meilleur moyen de faire face au déficit de la sécurité sociale, Ministère de l'économie, 2006, Les Français et l'économie. Depuis mars 2020, on entend des appels à relocaliser les activités productives de la France et à reconquérir la souveraineté française, sans pour autant en définir les termes. Les comparaisons qui s A lire Construire un plan de transformation de l’économie française compatible avec la crise écologique 7 mai 2020 . Estimé à 79,0 € par baril de Brent en janvier 2014[104], il atteint 50,5 € en moyenne par baril de Brent en décembre 2014, son niveau le plus bas depuis début-2009[105]. À partir de 1999, la conduite de la politique monétaire ne s’est plus faite plus à la Direction du Trésor ou à la Banque de France, mais elle est confiée, pour l’ensemble de la zone euro, à la Banque centrale européenne (BCE). Philippe Le Cœur, « Le modèle social freine-t-il la reprise économique en France ? Le temps consacré à la totalité du thème est de 12 à 14 heures. En 2008, Le nombre de chômeurs « au sens du BIT » est de 2,1 millions en 2008, contre 2,899 millions en 1995[145]. L’ANCT sera mobilisée pour « bâtir la France de 2030 ». Le tableau ressources emplois comptabilise d'un côté les ressources économiques dont dispose un pays c'est-à-dire ce qui est produit dans le pays (le PIB) plus ce qui est importé (les importations). La population active (c’est-à-dire les personnes ayant un emploi et les personnes à la recherche d’un emploi) constitue le facteur travail. Les tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer d'un aperçu rapide et actuel sur la situation économique, démographique et sociale de la France. Le problème est qu’elle n’a pas assez de petites et moyennes entreprises (PME), et qu’il n’existe pas assez de sources de financement de leurs investissements (capital-investissement)[176]. nécessaire]. Se situant principalement entre la Loire et la Somme, ces espaces sont souvent très fragiles économiquement, une situation aggravée par la crise. Le rapport entre les dix pour cent bénéficiant des plus hauts revenus et les dix pour cent disposant des revenus les plus faibles (D9/D1) s'élevait à 3,39 et le coefficient de Gini mesurant les inégalités de revenu à 0,289[167], (14e rang dans l'Union européenne)[168]. Or les économistes ont une démarche souvent plus en ligne avec la démocratie d'action qu'avec celle d'élection. Exportations et importations en % du PIB depuis janvier 1975, Évolution de la balance commerciale des biens de la France, Taux de chômage standardisés de 1980 à 2016 (données du, Évolution du nombre de demandeurs d'emplois en France par catégorie, Le tableau emplois ressources de la nation, La céréaliculture et les autres cultures assimilées, Secteurs bancaire et assurantiel, marchés financiers, Le secteur de la santé et de la dépendance, L’importance relative des différentes administrations, Les points de friction entre économistes et à l'intérieur de la société civile, Une assez large absence de consensus entre les économistes, Économistes, politiques et politiques économiques, Le débat sur la croissance et les réformes, « un succès mitigé : croissance de + 4,4 % en 1976, forte inflation (+11 %) et un gros déficit du commerce extérieur », « principale composante de la croissance en France », « le transfert de certaines tâches au secteur des services, la déformation de la structure de la demande au cours du temps et la concurrence étrangère », « ne joue plus en France le rôle de simple "voiture balai" », « de la propagande destinée surtout aux recalés, aux jeunes, aux chômeurs, aux immigrés, à tous ceux qui n'ont pas d'autres choix que de créer leur entreprise, c'est-à-dire leur propre emploi », « la science économique serait capable de donner des résultats « objectifs » en matière politique et donc de dire qui a raison et qui a tort dans les luttes partisanes », « une préférence plus forte pour la régulation externe ou publique que pour la régulation interne par le marché », « comme un savoir détenu par un groupe d'experts », « ils savent aussi que l'économie est faite de contraintes et ils préfèrent feindre de les méconnaître », « pour les Français nous sommes en crise depuis trente ans », « aucun des groupes politiques n'affirme de positions tranchées et l'on se retrouve avec un salmigondis d'opinions toutes respectables mais qui aboutissent, par la confusion extrême des positions des uns et des autres, à la paralysie, ce qui est finalement la pire des solutions », « dissociation entre une démocratie d'action et une démocratie d'élection », « le registre de la volonté et de la proximité », « démocratie d'action est confrontée à la complexité et à la contrainte », « changer au préalable notre démocratie sociale et notre démocratie politique », « ce type de réforme n'est pas possible sans, au préalable, une discussion sur la philosophie et le rôle social de cette institution », L’industrie inclut la construction. Les tableaux de l'économie française s'adressent à tous ceux qui souhaitent disposer L'histoire économique de la France s'écrit à partir de 476, ... dès le X e siècle il devient plus rentable pour eux de s'installer sur un territoire, recevoir un tribut contre la tranquillité des populations, et commercer plutôt que guerroyer [29]. Tout d’abord, il ne semble pas y avoir de causalité claire et définie, à territoire donné, entre niveau d’imposition économique locale et attractivité économique. Cependant, ces flux d’IDE comptabilisent également les flux de rachat d’entreprises françaises par des entreprises étrangères et ne représentent pas réellement l’investissement productif réalisé sur le territoire français. Elles atteignent 53,4 % du PIB en France en 2006[201]. Il faut également souligner que, selon cette étude, des indicateurs laissent suggérer une économie informelle relativement importante[212]. Un niveau élevé permet une productivité du travail élevée, et donc un revenu par habitant élevé. Le solde des échanges de services reste positif en 2006 (+ 2,6 milliards d'euros) grâce au secteur du tourisme, qui à lui seul forme un excédent de +10,1 milliards d'euros en 2006[92]. D'une manière générale, le pays peine à assurer le développement des PME et a un fort déficit d'entreprises de 250 à 5 000 salariés qui assurent la force de l'économie allemande[192]. (1) APU = Administrations publiques Selon l'Insee[183], fin 2008, l'État contrôlait directement ou indirectement 867 entreprises employant 867 000 salariés. Marc Chevalier, « La politique industrielle est de retour », Franços de la chevalerie, « Existe-t-il un politiquement correct de droite ? Source : Insee, enquête emploi en continu 2015. Environ la moitié est représentée par la production la plus prestigieuse, qui est le blé tendre, pour moitié à peine panifiable et destiné à la consommation des aliments du bétail. Voici un tableau officiel des exportations et des importations par secteur selon l'Insee: L'économie les irrite, car ils la voient « comme un savoir détenu par un groupe d'experts »[208]. Par ailleurs, pour Pierre Rosanvallon, de nos jours on assisterait à une « dissociation entre une démocratie d'action et une démocratie d'élection »[214]. Toutefois, la France manque d'entreprises nouvelles qui arrivent réellement à percer et à devenir des leaders mondiaux à l’instar de Microsoft ou Google aux États-Unis : 10 % des 100 premières entreprises française ont moins de trente ans contre 40 % aux États-Unis. Malgré tout, après la Première Guerre mondiale, sont créées des sociétés qui deviendront plus tard les groupes Total et EDF. Les politiques de rigueur ou de déflation n'ont pas plus de succès: En 1983, c'est le tournant de la rigueur et l'adoption d'une politique économique dite de désinflation compétitive. La question de la croissance est complexe en France, comme ailleurs, car elle pose des interrogations quant à son caractère soutenable, ce qui est le propre de toute croissance.