» Ce dernier point concerne en particulier la liste des chercheurs les plus cités: c'est pourquoi en 2019 une instruction de la Ministre de l'Enseignement Supérieur demande aux chercheurs concernés de corriger cet effet en mentionnant comme affiliation primaire le site universitaire qui héberge leur laboratoire[28]. Les auteurs coécrivants sont comptabilisés ainsi : 1 pour l'affiliation de l'auteur correspondant, 0,5 pour l'affiliation du premier auteur (deuxième auteur si l'affiliation du premier auteur est la même que l'affiliation de l'auteur correspondant ), 0,25 pour l'affiliation de l'auteur suivant, et 0,1 pour les affiliations des autres auteurs. Particularités françaises au regard de la pertinence des critères, « utilise des critères objectifs sélectionnés avec soin », « est fondé sur des données internationales comparables que tout le monde peut vérifier », « le classement de Shangaï, malgré la grande couverture médiatique qu’il reçoit chaque année, n’est pas un outil pertinent pour juger de la « qualité » des institutions académiques, guider le choix des étudiants ou des familles, ou promouvoir des réformes du système d’enseignement supérieur », « Les critères ont été choisis principalement sur la base de la disponibilité sur Internet des informations permettant de les renseigner, que chacun d’entre eux est lié de façon très approximative avec ce qu’il est censé mesurer et que leur évaluation fait intervenir des paramètres arbitraires et des microdécisions non documentées. Chaque année, l’université reste le choix de référence pour une majorité de lycéens au moment de Parcoursup. Classement U-Multirank 2020 : IMT Mines Albi dans le TOP 10 des universités françaises. Sur Parcoursup en 2019, c’est Paris 2 Panthéon Assas qui arrive en tête avec 1 place pour 29 candidatures déposées sur la plateforme. On ne peut donc pas considérer que la qualité actuelle de formation des étudiants soit prise en compte par le classement[12]. Le classement des meilleures universités françaises selon QS Le classement QS est un des plus prestigieux à être publié chaque année, et l’édition 2021 est déjà sortie. StuDocu 2020 : le classement des meilleures universités mondiales, notées par les étudiants 16 universités françaises au classement mondial U-Multirank Classement de Shanghai 2019 : … Les données initiales utilisées ne sont pas rendues publiques et donc ne peuvent pas être vérifiées », « les auteurs du classement sont tombés dans ces pièges élémentaires liés à la normalisation », « qu'on ne peut pas conclure que s’améliorer sur un critère permet de monter dans le classement », « pour affronter la concurrence internationale [il faut] remonter dans le classement, [et ainsi] redevenir capable d'attirer des talents étrangers », « l’amélioration du rang de nos établissements d’enseignement supérieur dans les classements internationaux, avec l’objectif de classer au moins deux établissements français parmi les 20 premiers et 10 parmi les 100 », « notre objectif est d’avoir dix universités françaises dans les cent premières de ce classement d’ici à 2012 », « Lorsqu'ils choisissent leur future université, les étudiants américains, australiens, chinois, indiens regardent ce classement. Les créateurs du classement soulignent eux-mêmes certaines de ses limites, notamment un biais en faveur des institutions de grande taille comme le sont celles des pays anglophones, ainsi que les difficultés à définir des indicateurs adéquats pour classer les universités spécialisées dans les sciences sociales[7]. En 2018, pour le PDG du CNRS Antoine Petit, il est nécessaire que la recherche française s'offre des chercheurs vedettes, parce que « on peut dire qu’on continue avec ce système de rémunération [des chercheurs] mais alors il faut arrêter de dire qu’on va gagner des places dans le classement de Shanghai. C’est l’un ou c’est l’autre, c’est à nous de décider »[37]. World Rank Institution* Country/Region National/Regional Rank Total Score Score on Après sa publication en 2003, le classement est tout d'abord ignoré, puis critiqué, mais il aura un important impact mondial[3]. En sciences exactes, les journaux en langue autre que l'anglais ayant à peu près disparu, les revues recensées sont donc très majoritairement publiées en anglais, quel que soit leur pays d'édition (Amérique du nord, Europe, Japon). Dans les dix premières places se trouvent huit universités américaines. La dernière modification de cette page a été faite le 12 janvier 2021 à 00:05. Les principales alternatives au classement de Shanghaï sont le Times Higher Education, World University Rankings (THE-WUR) et le World University Rankings (ou "classement mondial des Universités", QS-WUR) (voir l'article Palmarès universitaires pour plus de détails)[41],[42]. Dans un article publié en avril 2009, J-C. Billaut, D. Bouyssou et Ph. Il en ressort une critique très argumentée des critères qui sont utilisés (que les auteurs qualifient de « non pertinents »), ainsi que des paradoxes dans la méthode utilisée[11],[6], les auteurs concluant que « le classement de Shangaï, malgré la grande couverture médiatique qu’il reçoit chaque année, n’est pas un outil pertinent pour juger de la « qualité » des institutions académiques, guider le choix des étudiants ou des familles, ou promouvoir des réformes du système d’enseignement supérieur »[6]. On ne peut s'en abstraire et nous devons donc gagner des places, ce qui n'est pas contraire à l'exigence d'excellence de l'université française »[29]. Le choix des bases de données utilisées favorise les articles publiés dans des revues internationales et dans le domaine des sciences au détriment des sciences humaines (les concepteurs du classement cherchent à corriger ce biais en attribuant un coefficient de 2 aux publications en sciences humaines et sociales). AMU est une université pluridisciplinaire . L’impact de ces éléments sur le résultat final n’est pas examiné. Les auteurs de l'étude critique résument ainsi leur appréciation: « Les critères ont été choisis principalement sur la base de la disponibilité sur Internet des informations permettant de les renseigner, que chacun d’entre eux est lié de façon très approximative avec ce qu’il est censé mesurer et que leur évaluation fait intervenir des paramètres arbitraires et des microdécisions non documentées. Parmi les universités classées au rang mondial, dix établissements français figurent dans le dernier top 300. « Les trois grandes universités d'Aix-Marseille veulent fusionner et unir leurs forces pour atteindre à la 26e place du fameux classement de Shanghai. La France compte une poignée d'universités dans le top 100 du classement[25],[26] une vingtaine dans le top 500[8], et environ 35 dans le classement complet, étendu à 1000 universités à partir de l'année 2018. Classement Écoles d'Ingénieurs Françaises : le Palmarès 2021 Publié le 05/01/2021 à 17:19 Classement des Meilleurs Masters, MBA et MSc 2020 Publié le 30/11/2020 à 18:38 Classement des Universités les plus influentes sur les réseaux sociaux en 2020 Publié le 03/11/2020 à 15:48 Le fameux classement de Shanghai pour 2020, qui sélectionne les meilleures universités dans le monde a démontré encore une fois cette année la suprématie des universités américaines et anglaises dans le monde universitaire, mais aussi il a fait émerger plusieurs universités françaises et même une université tunisienne. ». En effet, près de 68% des lycéens ont choisi au moins une licence universitaire parmi leurs vœux d’orientation en 2020 (Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation). Vincke décortiquent le fonctionnement du classement de Shanghai, avec leur éclairage de spécialistes d’aide multicritère à la décision. 2020. Concernant l’attractivité de l’université auprès des recruteurs et du monde de l’entreprise, nous avons repris nos données collectées lors de notre Classement des universités les plus influentes sur Linkedin (taille de la communauté, déploiement de la marque, engagement sur les publications, etc.). Crédit photo : Wikimedia commons . Découvrez qui arrive en tête, qui progresse et qui fait son entrée dans le Top. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est la mondialisation. Au début des années 2000, l'Université Jiao-tong de Shanghai cherche à élaborer un plan stratégique pour justifier les fonds publics versés pour qu'elle se hisse au niveau des meilleures universités internationales[1]. Mais puisque le CNRS et les autres organismes de recherche français n'apparaissent pas dans le classement Shanghaï, cela veut dire que « la moitié du bénéfice du prix ne profite à personne et s'évapore complètement » (Albert Fert[19]). French and American Students Respond, Hugo Harari-Kermadec. L’université britannique d’Oxford se hisse à la première place devant le California Institute of Technology et l’université de Cambridge. Seules cinq universités françaises se positionnent dans le top 200 du classement Times Higher Education 2021 publié ce mercredi 2 septembre 2020. Concernant le critère des chercheurs dont les travaux sont « les plus cités » sur une période de 10 ans, la méthode utilisée prend insuffisamment en compte la mobilité des chercheurs séniors, qui sont susceptibles d’avoir changé d’institution au cours de leur carrière[6], et elle est faussée par les biais culturels importants affectant les citations[13] (les Italiens citent les Italiens[14], etc.). Classement 2020 selon le niveau de diplôme. Un autre type de critiques concerne la façon apparemment arbitraire dont les notes normalisées des différents critères sont agrégés en utilisant une somme pondérée pour calculer un indice unique, permettant le classement. Et cette année, 5 universités françaises sont dans le top 100 (+2 par rapport à 2019).. La France se place ainsi en troisième place mondiale du classement de Shanghai derrière les USA et la Grande-Bretagne. 5 UNIVERSITES FRANÇAISES, SOUTENUES PAR LE PIA, DANS LE TOP 100 MONDIAL. Le Classement mondial des universités QS (QS World University Rankings) est un classement annuel des universités publié par Quacquarelli Symonds (en) depuis 2011. », « La transformation de Paris-Sud en Paris-Saclay doit avoir comme conséquence de grimper dans différents classements, et en particulier dans le classement de Shanghai (Alain Sarfati, président de l'université Paris-Sud) », Par Adrien de Tricornot et Marine Miller, «, « Le classement de Shanghaï n’est pas fait pour mesurer la qualité des universités françaises », ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pôles de recherche et d'enseignement supérieur, Times Higher Education, World University Rankings, prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, Faut-il croire le classement de Shangaï ?. Pour rappel, les données collectées par le Hcéres proviennent de la base des publications de l’OST, version enrichie de la base Web of Science (WoS) datée de mars 2019. Par exemple, les notes de la plupart des critères du classement étant sensibles à la taille de l'établissement, constituer un regroupement d'institutions pourrait permettre de monter automatiquement dans le classement, sans changer la nature ou la qualité de la recherche[22] (voir le cas de la France ci-dessous). Le classement U-Multirank permet une qualification complète des universités européennes. So there is a distortion in favour of large institutions. C'est la mondialisation. L’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne se place en première position des universités les plus influentes sur Linkedin. Le classement mondial des universités QS (QS World University Rankings) est publié chaque année par Quacquarelli Symonds, une société britannique qui revendique le plus grand réseau mondial d’information et de conseil sur l’éducation supérieure et le parcours professionnel. Les critiques du classement portent principalement sur le choix des critères utilisés et sur la méthode de calcul pour en montrer le caractère arbitraire et non pertinent[6],[8],[9],[10]. Les bases de données utilisées pour l'établissement du classement recensent des revues de toutes les langues. Pour rendre compte des différences et des spécificités universitaires, nous avons élaboré un classement avec cinq critères objectifs : égalité des chances, réussite académique, recherche et publications, insertion professionnelle et rémunération et attractivité de l’université.