Pour devenir Haïti, il fallait que Saint-Domingue, colonie singulière à plus d’un titre, conjugue divers mouvements émancipateurs. A la Martinique et à la Guadeloupe, elle était dénommée moëde, ce qui l'a fait parfois confondre, à tort, avec la moeda portugaise, monnaie marquée 4.000, mais reçue depuis 1688 pour 4.800 reis (la fabrication en fut en 1732 sous le … En 1720, ils étaient environ 75 en moyenne par sucrerie ; près de 200 en 1790. Le développement, dans la colonie française de Saint-Domingue au xviii e siècle, de la grande plantation dévolue à la monoculture sucrière s’accompagne de la bipolarisation de la société coloniale selon le schéma maître blanc / esclave noir. [...] Cette habitation très bien arrosée contient 197 carreaux de terre : 85 plantés en sucre, 12 en savanes et On mène la trique la terre Saint-Domingue était une colonie française et la région du Cap dont dépend juridiquement cette plantation représentait le mieux la … 1763 Fin de la guerre de Sept Ans : essor fabuleux du sucre. La grande majorité de la population servile est affectée à la production du sucre. Cette pièce est toujours appelée Portugaise à Saint-Domingue. Elle dévore l’espace pour les champs de canne, les savanes les places à vivre des nègres, les hattes pour le bétail et la coupe de bois pour les chaudières. Docum ent 5 : La vente d'un domaine à Saint-Domingue en 1788 Bien à vendre. Aussi bien pendant la période initiale d’implantation de la canne à sucre qu’au cours de cette phase récente, la monoculture s’est substituée à des zones de culture et d’élevage de bétail, détruisant, de plus, les réserves forestières et la forêt riveraine. La faiblesse de la monoculture sucrière cubaine tient à un autre facteur : une situation de monopsone subie, sauf durant de courts moments. Le développement, dans la colonie française de Saint-Domingue au xviiie siècle, de la grande plantation dévolue à la monoculture sucrière s’accompagne de la bipola.. Cette racialisation des faits se comprend dans un cadre paradigmatique élargi, à saisir tant dans la synchronie que dans la diachronie. La monoculture, c’est de cultiver une seule espèce de plante à la fois, souvent dans des champs qui s’étendent à perte de vue. 2. A Saint-Domingue, où les exploitations sont les plus vastes, 1 esclave sur 3 travaille dans les plantations sucrières. Introduction Cet inventaire de la plantation de la Marmelade à Saint-Domingue a été réalisé à la veille de la Révolution française, en 1787. Aussi bien pendant la période initiale d’implantation de la canne à sucre qu’au cours de cette phase récente, la monoculture s’est substituée à des zones de culture et d’élevage de bétail, détruisant, de plus, les réserves forestières et la forêt riveraine. La part des États-Unis augmente ensuite rapidement et, à partir de 1891, le client exclusif devient le marché américain. La grande propriété sucrière a envahi les plaines. Jusqu'à 1850, l'essentiel de la production a été écoulé vers la métropole. Certes, cette pratique est généralement plus productive, mais elle nécessite plus d’engrais pour contrer l’appauvrissement des sols ; … La proclamation de l’indépendance de la colonie française de Saint-Domingue, qui reprit aussitôt le nom indigène d’Haïti, eut lieu aux Gonaïves le 1er janvier 1804, il y a deux siècles aujourd’hui. Une habitation située en l'isle Saint-Domingue, à une lieue et demie de Port aux Princes. Lors de la mise en … de la production à Saint-Domingue.