Les risques associés aux usines de transformation chimique sont attribuables aux incendies, aux explosions et à la libération de produits chimiques toxiques. Dans leur cas, lentreposage ainsi que la nature des substances entreposées à proximité devraient faire lobjet dun examen soigneux. Les produits sensibles à leau et à lair (oxydes, hydroxydes, hydrures, anhydrides, métaux alcalins, phosphore, etc.) Simmons, J.M., 1990: «Heat processing equipment», dans Industrial Fire Hazards Handbook, op. On y trouvera un modèle de permis de travaux «par points chauds» permettant de contrôler les opérations de soudage et de découpage. La personne capte des indications initiales, essaie de
les confirmer ou les interprète mal. Les installations doivent se trouver suffisamment à lécart des localités voisines pour que ces dernières ne soient pas touchées par un éventuel accident industriel. Ils présentent un danger dincendie au cours de leur production, de leur transformation, de leur entreposage et de leur utilisation. et Wicks, C.E., 1976: Fundamentals of Momentun, Heat and Mass Transfer (New York, John Wiley and Sons). Les seuls agents efficaces sont les gaz rares et, dans certains cas, le trifluorure de bore. Le degré dhumidité de lair a également une influence: sil est élevé, la température dinflammation du nuage de poussières augmente en proportion de la quantité de chaleur nécessaire à lévaporation de lhumidité. Dans le cas des solides, la taille des particules est un autre facteur
important à considérer. Lees, F.P., 1980: Loss Prevention in the Process Industries , vol. Ces sources fournissent de linformation non seulement sur les caractéristiques techniques générales de ces produits, mais aussi sur la valeur de différents paramètres à considérer (température de décomposition, température dinflammation, concentrations limites de combustibilité, etc. Ohlemiller, T.J. et Rogers, F.E., 1978: «A survey of several factors influencing smolder combustion in flexible and rigid polymer foams», Journal of Fire and Flammability , vol. Il devra tenir compte dans son projet aussi bien des fonctions et de laménagement intérieur du bâtiment que de son implantation sur le terrain. Davis, N.H., 1991: «Lightning protection systems», chap. Lexpérience montre que presque tous les métaux peuvent, dans certaines conditions, brûler dans latmosphère normale. 2, dans Cote A.E. Ces calculs, qui sont fondés sur des incendies naturels, permettent de sassurer que les éléments porteurs (essentiels à la stabilité du bâtiment) ainsi que lensemble de la structure ne céderont à aucun moment du cycle, y compris pendant la période de refroidissement. Un système de détection et dalarme incendie a pour but de déceler automatiquement un incendie et davertir les occupants du danger. Surchauffe occasionnant une défaillance du matériel. En rapport avec lincendie, la toxicité des produits chimiques peut intéresser à deux titres. Parmi ces propriétés, les plus importantes sont la combustibilité, linflammabilité, les réactions avec dautres produits, ainsi quavec lair et leau, la corrosivité, la toxicité et la radioactivité. Au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, par exemple, lofficier pompier responsable remplit un formulaire qui est transmis à un organisme central (le ministère de lIntérieur au Royaume-Uni et lAssociation nationale de protection contre lincendie (National Fire Protection Association (NFPA)) aux Etats-Unis), où les renseignements sont codés et traités dune manière prescrite. Sous cette forme, les polymères se dégradent très lentement. Les fours, les chaudières, les dispositifs de séchage, les canalisations déchappement de gaz de combustion, les conduites de vapeur, etc. Lewis, R.J., 1992: Saxs Dangerous Properties of Industrial Materials, 8e édition (New York, Van Nostrand Reinhold). Voici quelques exemples des produits dangereux que lon retrouve souvent aujourdhui dans lindustrie: 1) métaux combustibles et réactifs (magnésium, potassium, lithium, sodium, titane et zirconium); 2) déchets combustibles; 3) huiles siccatives; 4) liquides inflammables et solvants dérivés de déchets; 5) comburants (liquides et solides); 6) matières radioactives. Si la concentration des poussières dépasse la limite supérieure dexplosion, une certaine proportion des particules nest pas détruite par le feu; elle absorbe de lénergie, permettant à la pression de lexplosion de demeurer inférieure au maximum. Lincendie est souvent le résultat dune action humaine qui permet à une source dinflammation dentrer en contact avec une substance combustible (par exemple, déchets de papier laissés près dappareils de chauffage ou liquides volatils inflammables utilisés à proximité de flammes nues). Linville, J. La résistance au feu requise dun compartiment dépend de lusage auquel on le destine et de la gravité anticipée dun incendie éventuel. On a réalisé de grands progrès dans ce type de modélisation, mais il reste beaucoup à faire pour en arriver à lutiliser en toute confiance. La connaissance de ces facteurs doit être prise en considération dans la stratégie dintervention et dans toutes les opérations complémentaires. Le vrai feu commence donc avec la combustion des gaz produits, à environ 225°C (température d’inflammation) et la libération simultanée de chaleur. Ceux-ci doivent être protégés contre lincendie, la chaleur et la fumée pendant la durée de lévacuation. Si le gaz et lair sont bien mélangés au préalable, une flamme de prémélange se produira, à condition que le mélange se situe dans lintervalle des concentrations défini par les limites inférieure et supérieure dinflammabilité (voir tableau 41.1). Il y a surcharge lorsque le câblage ou un appareil électrique est parcouru par un courant supérieur à celui pour lequel il a été conçu. Il faut dépasser légèrement le point déclair pour que la quantité de vapeurs émises suffise à lentretien dune flamme de diffusion. Les ignifugeants réduisent la combustibilité, élèvent la température dinflammation et font baisser la vitesse de combustion et de propagation des flammes. et Chilton, C.H., 1974: Chemical Engineers Handbook (New York, McGraw-Hill). Ce classement (surtout sil est fondé sur des essais) est une méthode simplifiée et prudente à laquelle on tend à substituer de plus en plus des méthodes de calcul reposant sur la fonction et tenant compte des effets dincendies naturels pleinement établis. et Ingle, R., 1967: «The ignition of flammable liquids by hot surfaces», Fire Technology , vol. Le processus est en fait assez complexe, mais il permet finalement de maîtriser lémission des vapeurs combustibles. Des convoyeurs ou autres dispositifs de transport appropriés permettent de prévenir ce risque. Perry, J.H. Le bleu correspond au risque pour la santé, le rouge à linflammabilité, le jaune à la réactivité et le blanc aux risques particuliers. Ces dernières ne peuvent cependant pas sattaquer ainsi à toutes les substances. Thorne, P.F., 1976: «Flashpoints of mixtures of flammable and non-flammable liquids», Fire and Materials , vol. Lamélioration des propriétés de combustion est un problème complexe qui préoccupe beaucoup les spécialistes de la chimie des plastiques. La fumée à haute température qui se dégage dun incendie est animée dun mouvement ascendant parce quelle est plus légère que lair ambiant. Karter, M.J.J., 1991: «Fire loss in the United States during 1990», NFPA Journal , sept.oct., p. 36. Après chaque exercice, les cadres compétents devraient tenir une réunion pour évaluer le succès de lopération et résoudre tout problème qui se serait posé. On recourt le plus souvent à cette méthode pour pressuriser les cages descalier et les grandes cours intérieures. La détonation dun mélange gazeux inflammable peut se produire si le mélange est contenu dans un long tuyau ou conduit. 6, no 12, p. 29. Aujourdhui, il existe des mousses synthétiques adaptées à toute la gamme envisageable de liquides combustibles. La décision de prendre action dans quelque domaine que ce soit doit se fonder sur une analyse des connaissances dont on dispose. Linflammation ou lallumage de la combustion nécessite des conditions
favorables: il faut en général suffisamment de chaleur pour satisfaire
la demande dénergie initiale de la réaction en chaîne que représente la
combustion. Ainsi, un examen de lincidence des décès et de leur rapport avec les causes dincendie a montré que le nombre de victimes dincendies dus à des produits de tabac est très élevé par rapport au nombre des incendies ayant cette origine. Les métaux alcalins (lithium, sodium, potassium), les métaux alcalino-terreux (calcium, magnésium, zinc) ainsi que le zirconium, le hafnium, le titane, etc. Malgré leur température dallumage élevée (~400 à 600 °C), la plupart des fibres synthétiques fondent sous leffet de la chaleur, prennent facilement feu, brûlent intensément, coulent en brûlant et dégagent des quantités considérables de fumée et de gaz toxiques. Les principaux produits qui agissent de la sorte sont les halons et les poudres extinctrices. On envisage en fait de remplacer les halons par des jets ou des brouillards deau finement pulvérisée. Les étincelles produites par le soudage et le découpage peuvent être projetées à 10 m de distance et retomber sur des matières combustibles, déclenchant un feu couvant qui risque de donner lieu ultérieurement à des flammes et à un incendie. Son inflammation se produit généralement entre 330 et 360°C. Il est possible de prouver que le taux délévation de la température superficielle dépend directement de linertie thermique du solide, cest-à-dire du produit kρc. . Elle peut comporter une évacuation rapide ou des mesures efficaces de lutte contre lincendie. Elle peut envahir les cages descalier et dascenseur, empêchant lévacuation des occupants et compromettant les opérations dextinction. La norme 704 de la NFPA, intitulée Standard System for the Identification of the Fire Hazards of Materials (NFPA, 1991), explique les différents degrés de risque. En fait, lutilisation de ces agents peut rendre un sinistre beaucoup plus dangereux. La formation de charges électrostatiques peut se produire tant sur des conducteurs que sur des isolants, par suite de nimporte lequel des processus mentionnés ci-dessus. Les poussières peuvent alors être dispersées par des éclairs, ce qui accroît la possibilité dune explosion. Lorsque la température du bois sâélève à 100 °C, commence la réaction chimique de vaporisation de lâeau libre. 7, no 1, pp. 55, no 3, p. 255. et Hasegawa, K., 1984: «Induction times to thermal ignition in systems with distributed temperatures: An experimental test of theoretical interpretations», Combustion and Flame , vol. National Fire Protection Association (NFPA), 1983: Firesafety Educators Handbook: A Comprehensive Guide to Planning, Designing, and Implementing Firesafety Programs , FSO-61 (Quincy, Massachusetts). de Genève. Là encore, comme ce sont des appareils qui fonctionnent à haute température, ils constituent un danger pour tout ce qui les entoure. Ces processus peuvent provoquer des surpressions dangereuses. Dune façon générale, ces opérations peuvent être regroupées sous les trois catégories suivantes: sauvetage, lutte contre lincendie et protection des biens, la première priorité de nimporte quelle opération de lutte contre lincendie étant évidemment dévacuer tous les occupants avant que la situation ne devienne critique. Le fait de prévoir des dégagements suffisants autour des usines de produits chimiques permet en outre de mieux combattre déventuels incendies, en les attaquant de tous les côtés, indépendamment de la direction du vent. Dans les deux cas, ils doivent être munis de commandes permettant de couper larrivée de la chaleur en cas de hausse excessive de la température ou dincendie dans lappareil, dans le circuit déchappement ou dans le convoyeur, ou encore en cas de défaillance du système de ventilation. On sest attaqué de la même manière à dautres problèmes. Le système dextinction fonctionne sur le même principe que les systèmes à dioxyde de carbone, sauf que, pour protéger un local donné, il faut un plus grand nombre de récipients de gaz inertes parce quon ne peut pas liquéfier ces gaz par compression. Or, ces codes se limitent généralement aux mesures à prendre pour la sauvegarde de la vie humaine, en partant de lhypothèse quil y aura toujours des incendies. Il est évident quen cas de combustion de matières radioactives, il faudra surveiller en permanence la radioactivité du site, des produits de décomposition et de leau dextinction à laide de détecteurs de particules. Les bois durs et denses (hêtre et chêne) s’enflamment plus difficilement que les bois … des instruments et des commandes permettant de déceler
les incidents possibles, y compris des circuits redondants; des opérations soignées de nettoyage, dinspection et dentretien
du matériel et des commandes de sécurité; une formation adéquate assurant aux opérateurs une bonne connaissance
des systèmes de commande et des mesures à prendre en cas durgence; un bon équipement et un personnel compétent de lutte contre lincendie. Le halon des systèmes dextinction qui ne sont plus utilisés devrait être mis à la disposition des personnes qui doivent sen servir pour des applications critiques. Le contact peut être direct (métal-métal) ou indirect, par suite de la formation dun arc électrique. En général, ces risques existent surtout au cours des opérations de mise en marche et darrêt. Les exercices dévacuation permettent déviter la confusion et de faire sortir tous les occupants. Malheureusement, ils augmentent en même temps la quantité et lopacité de la fumée ainsi que la toxicité des gaz produits en cas de combustion. Le point d’auto-inflammation (ou d’auto-ignition) est la température à partir de laquelle une substance s’enflamme spontanément en l’absence de flamme pilote, dans l'atmosphère normale. Après une phase préliminaire dincandescence, la combustion des poussières de métal déposées peut devenir rapide et intense. Même si les systèmes actuels sont essentiellement conçus pour sopposer à la propagation du feu, lexpérience montre que dans de nombreux cas ils peuvent éteindre complètement lincendie. L'inflammation du bois s'effectue à partir de 300°C avec une flamme extérieure et spontanément à 400°C. 2, dans Fire Protection Handbook, op. Uncategorized; En théorie, on devrait pouvoir maîtriser un grand incendie de la même façon, mais il faudrait alors recourir à des charges explosives pour obtenir les vitesses nécessaires. Gordon, B.F., 1981: «Flame retardants and textile material», Fire Safety Journal , vol. Ils ont à prendre plusieurs décisions dont peut dépendre leur vie. Pour que la réaction de combustion se produise, vous devez chauffer le combustible à sa température d'inflammation. Il ne faut pas perdre de vue que lassurance est uniquement un moyen de répartir les effets destructeurs des sinistres sur autant dassurés que possible. Les extincteurs automatiques à eau comprennent une source dalimentation en eau, des vannes et des canalisations de distribution aboutissant à des diffuseurs (sprinklers ou gicleurs) automatiques (voir figure 41.8). Lémulseur est mélangé à de lair soit par laction mécanique de léjection, soit par aspiration dair dans le dispositif déjection. Elles visent notamment à: Voici quelques exemples internationaux de stratégies de mise en uvre: Lees (1980) fait figure dautorité internationale dans le domaine industriel. Aussi les angles aigus du bois, la surface brute, les fentes et fissures amplifient ce phénomène. et ainsi de suite. On se sert souvent de mélanges de matières explosives (acide picrique, nitroglycérine, hexogène), mais aussi de mélanges de matières susceptibles dexploser (poudre noire, dynamite, nitrate dammonium, etc.). Létiquette davertissement dun produit dangereux porte un losange dans lequel sinscrivent quatre losanges plus petits (voir figure 41.11). Il est également possible de les ignifuger. Ce document peut servir à la direction de toute usine ou tout site industriel. Ces bases de données sont extrêmement précieuses, par exemple pour mettre en évidence les principales causes dincendie ou les articles qui sont les premiers à prendre feu.